lundi 14 décembre 2009

Budget en mode zéro

Je m'en veux déjà d'être cruel mais le constat ne peut pas être esquivé. Nous savions qu'à Ecaussinnes, nous souffrions d'un déficit de majorité. A présent, nous apprenons que nous aurons en 2010 un budget en déficit à l'exercice propre.

Globalement, au regard des chiffres qui nous ont été communiqués, la seule nouvelle a priori réjouissante est que l'endettement de la commune diminue. Mais même cette bonne nouvelle cache une dure réalité. D'une part, la Commune s'appauvrit parce que, si effectivement la majorité évite de recourir à l'emprunt, elle en grignote les réserves financières. Ce sont quelques encore des euros qui ainsi vont disparaître du fonds de réserve en 2010. D'autre part, les dépenses qui sont projetée ne constituent pas un véritable investissement dans l'avenir d'Ecaussinnes.

La majorité écaussinnoise n'a donc aucune ambition politique et la seule contribution de son budget au bien-être de la collectivité se résume au financement de quelques travaux de voirie, certes nécessaires.

Le Collège communal gère déjà ce qu'on appelle dans d'autres niveaux de pouvoir, lorsqu'une majorité est en bout de course, les "affaires courantes". C'est intolérable parce que d'ici 2012, nos concitoyens ont besoin que le pouvoir politique assume ses responsabilités. Les communes wallonnes ont en effet un devoir de contribuer, au bénéfice des citoyens, à la limitation des effets de la crise économique, de l'envolée des prix énergétiques, et de la spéculation immobilière qui caractérisent la conjoncture. A Ecaussinnes, apparemment, dans les rangs de la majorité, on a choisi de l'ignorer.

Tout d'abord, au plan technique, ce projet de budget n'est pas un bon outil de programmation de la dépense publique. Or, dans une période de crise, la destination de chaque euro compte.
Ce déficit de programmation est flagrant en ce qui concerne les montants présentés comme nécessaires à la rémunération du personnel communal : ils sont généralement inférieurs au montant obtenu en 2009 et supérieurs à ceux dépensés en 2008... Ceci n'est pas très logique : soit on a surestimé la dépense en 2009, soit on la sous-estime pour 2010. J'ai pu constater que Madame la receveuse s'inquiétait de l'évolution de la masse salariale et de la politique, ou de l'absence de politique, de la commune en matière de recrutement. Je n'en dirai donc pas plus. Le PS peut certainement souscrire à une politique de création d'emplois en temps de crise mais pour autant qu'il s'agisse d'emplois justifiés par la possibilité d'un accroissement de l'efficacité du service public et d'emplois statutaires. Le principe de la primauté de l'emploi statutaire a été rappelé par le ministre Paul Furlan dans sa circulaire budgétaire. Le statut garantit non seulement la qualité de vie du personnel mais également l'indépendance des fonctionnaires dans le cadre de la collaboration de ceux-ci avec le pouvoir politique.

Le déficit de programmation de la dépense est également vraisemblable dans le domaine des travaux publics. Je ne nie pas que des investissements massifs soient nécessaires dans la rénovation de la voirie du village mais il est inutile de demander, dans le cadre d'une année budgétaire, les crédits nécessaires à plusieurs années de travaux. Nous pourrons sans doute constater, lors de l’examen du compte 2009 que les crédits affectés aux travaux pour cette année n’ont été que très partiellement utilisés.

Je conclurai sur ce point de la programmation en rappelant que celle-ci ne se résume pas à l'évaluation de la dépense utile. Elle inclut également la recherche de recettes additionnelles à la fiscalité communale. Comme Madame la receveuse communale le relève, vous prévoyez des investissements importants mais « pour autant avoir recherché les subsides possibles ». En d'autres termes, la majorité fait supporter au contribuable écaussinnois une charge excessive.
Mais il est temps à présent d'en venir à des questions plus directement politiques. Ce budget est mauvais pour au moins trois raisons.

Premièrement, il n'assure pas l'engagement de la commune dans la direction d'une politique de réduction et de maîtrise des coûts énergétiques.

A ce point de vue, j'ai pu tout d'abord constater que, exploitant une possibilité offerte par la circulaire budgétaire, la majorité avait maintenu les crédits destinés au paiement des factures d'électricité, de gaz et d'eau des services publics à leur niveau de 2009. Ce n'est donc pas illégal mais cela revient également à méconnaître l'autre recommandation de la tutelle régionale qui est de chercher, en consultant les intercommunales concernées, à incorporer au budget une estimation de l'augmentation vraisemblable de ces coûts dans un contexte de libéralisation des marchés.

On retombe ici en partie dans la critique du déficit de programmation de la dépense que j'ai déjà développé mais il y a plus grave encore. Dans le budget 2010, je n'ai trouvé aucune trace d'investissement dans l'utilisation par les services administratifs d'énergies renouvelables et à terme moins chères pour le contribuable communal. Mais peut-être le libellé général ou évasif de la destination de crédits cache-t-il des ambitions et des initiatives dont je pourrais féliciter le Collège au nom du groupe PS ?

En lisant le budget 2010, je n'ai pas trouvé trace non plus des crédits nécessaires à l'octroi d'un chèque énergie à nos concitoyens les plus défavorisés. Les 450.000 euros inscrits au budget de l'aide sociale et familiale en 2009 ont disparu. Je rappelle qu'un tel chèque, dont le principe a été voté à l'unanimité par le conseil sur la base d'une proposition du PS, aurait déjà dû être versé en cette année et que le Collège communal n'est nulle part dans ce dossier.

Deuxièmement, ce budget est également mauvais parce qu'il limite ses ambitions sociales à une augmentation de la dotation du CPAS, laquelle passe de 1 415 000 euros en 2009 à 1 443 300 en 2010.

Je ne sais s'il faut se réjouir d'une augmentation d'une dotation communale à un CPAS. Une telle augmentation peut en effet signifier soit une paupérisation de la population, soit une mauvaise gestion du CPAS, ou encore les deux. Je proposerai encore deux pistes pour ce débat. La première piste est la demande d'une évaluation budgétaire des synergies réalisées, et éventuellement projetées, entre les services administratifs et les dépenses respectives de la commune et du CPAS. La deuxième piste est la question de la maîtrise de l'évolution des dépenses de la maison de repos qui relève du CPAS.

Mais le financement du CPAS ne peut résumer l'ambition d'une politique communale dans le domaine social. Or, j'ai beau tourner les pages du budget, je ne vois guère de crédits dont la destination soit de nature à contribuer à faire d'Ecaussinnes non pas la ville-dortoir à laquelle la majorité actuelle semble se résigner mais une vraie société, une vraie collectivité à l'intérieur de laquelle chacun puisse s'épanouir au quotidien. La majorité met en évidence un subventionnement d'associations et d'asbl qui serait à hauteur de 355 000 euros mais cet argument est bien pauvre.

Pour ma part, je vois surtout un financement de bibliothèques dans lequel la part réservée à l'achat de livres est congrue ; un programme culturel dont le budget est phagocyté par quelques événements ponctuels, quelques plantations horticoles et l'organisation des noces d'or... mais aussi un soutien aux communautés philosophiques de 105 261 euros à l'intérieur duquel la part réservée à la laïcité est de 250 euros !!!

Troisièmement, ce budget est navrant parce que, alors qu’Ecaussinnes est frappée par la spéculation immobilière, la fiscalité communale néglige de soutenir le logement social. A Ecaussinnes, non seulement piscines et terrains de tennis privés échappent à la taxation autorisée par la Région wallonne, mais la commune s'abstient de favoriser l'insertion de logements privés dans le secteur locatif social alors que la circulaire budgétaire autorise de telles initiatives.

Je terminerai en remarquant que le vote de douzièmes provisoires est prévu à l'ordre du jour puisque le calendrier des travaux budgétaires imposé par la Région wallonne n'a pas été respecté. Prévoir ces crédits pour le financement des dépenses du mois de janvier est de bonne administration, mais c'est administrer sans se fatiguer.

Pour toutes ces raisons, le PS a décidé de voter contre le budget 2010 présenté par le Collège communal.

lundi 16 novembre 2009

Payer moins en roulant moins ?

Abandonner le principe du forfait pour une taxation au kilomètre parcouru constitue-t-il un progrès ? L'idée est a priori séduisante : on en parle de plus en plus en Belgique et, les Pays-Bas viennent d'’inscrire cette méthode de taxation dans leur réglementation. La séduction tient à ce que, en général, chacun estime qu’il paie trop par rapport au nombre de kilomètres qu’il parcourt par an. Mais c'est un mirage. D'une part, l'introduction du principe du forfait est accompagnée par la disparition d'une taxation fondée sur la puissance du véhicule et, par conséquent, sur la richesse matérielle de son propriétaire. D'autre part, moyennant l'espoir fallacieux d'un allègement de la facture, c’est tout le principe de solidarité qui est menacé. En effet, pour le moment, ceux qui roulent moins compensent ceux qui roulent plus, mais demain ceux qui roulent plus devront payer plus. Si l’on regarde de manière plus attentive la réalité du terrain, cela signifie que les personnes qui peuvent s’offrir le luxe d’habiter près de leur lieu de travail ou qui ont la chance de travailler près de chez eux seront favorisés par rapport à ceux qui n’ont pas le choix ou la possibilité de leur lieu de travail.

Il est bien entendu important de limiter l’utilisation des véhicules, pour des raisons environnementales et de favoriser l’usage des transports en commun, mais pour cela, une politique ambitieuse de mobilité est nécessaire. J'exagère dans ma présentation des enjeux ? Pas du tout. Attardons nous un instant sur la situation de la région du Centre. Selon le site de la SNCB et une estimation des temps de déplacements en voiture basée sur mon expérience, si je veux me rendre de La Louvière à Enghien, il me faudra, en transports en commun, en semaine, un minimum 1h13. En voiture, 35 minutes seulement sont nécessaires. Entre Ecaussinnes et Lessinnes, les résultats sont de 1h 18 pour un voyage en train et de 34 minutes pour un voyage en voiture ... et encore, il s'agit d'une estimation de gare à gare... et il n'y a pas de gare dans toutes les communes de Wallonie.

Les navetteurs à destination du centre de Bruxelles seront sans doute satisfaits de cette mesure pour autant qu'ils n'habitent pas trop loin de leur gare de départ. Mais que dire des personnes qui sont obligées de prendre leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail? Prenons les enseignants, qui, en début de carrière, voyagent d’une école à l’autre pour avoir un horaire complet, et dont les frais de déplacement ne sont pas remboursés. Pour mémoire, il y a 75 000 enseignants dans l’enseignement obligatoire en Communauté française. Ils devront payer plus pour travailler : c’est inadmissible. Un autre exemple tiré cette fois de l’actualité immédiate ? Les militaires, dont le ministre de tutelle, Pieter De Crem veut fermer certaines casernes et qui seront réaffectés souvent loin de leur domicile, feront aussi les frais d'une réforme de la taxation, si celle-ci voit le jour.

Les socialistes s'opposeront à une telle réforme qui malmène la solidarité entre les citoyens et les travailleurs.

Une politique de mobilité sociale et écologique ne peut se résumer au petit trajet qu'accomplirait H. Van Rompuy en quittant le « 16 » de la rue de la loi pour le « 175 » .

mardi 27 octobre 2009

L'économie d'un voile ?

Au mois de juin 2009, la rentrée parlementaire des institutions régionales a été marquée par l’émergence d’un débat sur les signes extérieurs de conviction philosophique et religieuse. Ce débat a été suscité par la tenue vestimentaire de la députée Mahinur Özdemir, lors de sa prestation de serment au Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Il a été prolongé par la publicité donnée à des propositions émanant des services du SPF Justice, relatives au port du voile par les fonctionnaires. La rentrée scolaire n’a pas été épargnée non plus par ce début de polémique, surtout au nord du pays, à Anvers en particulier. Cette controverse naissante a-t-elle sa place à l’intérieur d’une démocratie belge dont la neutralité de l’Etat et le pluralisme des convictions individuelles sont garantis par l’édifice juridique national ? Sans doute, car il est effectivement de la mission des pouvoirs politiques d’assurer la permanence de l’adéquation des dispositifs légaux aux demandes sociales. Sans doute aussi dans la mesure où, si une question s’impose dans l’espace public, elle doit être prise en charge, à terme, par les représentants élus de la nation.

Ce débat sur le port du voile était-il pour autant urgent ? Certainement pas. D'une part, la protection des droits des femmes ne se réduit pas à cette question, le machisme restant un trait culturel partagé par les sociétés européennes et musulmanes même si le droit a heureusement évolué dans la direction de la reconnaissance des principes d'égalité et de parité. D'autre part, la réflexion sur l'organisation des relations au sein de sociétés modernes multiculturelles, dans lesquelles les religions sont à nouveau plurielles, est engagée au sein des universités, des sphères de la laïcité et des Eglises elle-mêmes. Plusieurs communes du pays, dans lesquelles des socialistes sont aux commandes comme à Molenbeek, sont également les laboratoires d'une telle réorganisation des modalités du « vivre ensemble ». Il serait sage d'en attendre sereinement les conclusions avant de se référer aux modèles, vraisemblablement dépassés, de l'intégration républicaine française ou de la coexistence, relativement pacifique mais accompagnée d'une quasi-ignorance réciproque, des communauté culturelles au sein de pays anglo-saxons. Par ailleurs, en Belgique, le caractère séculier des principales identités politiques affirmées lors des élections de juin prouve que notre espace public est bien plus laïc que ne l’ont évalué les pourfendeurs du voile de Mahinur Özdemir. En Belgique, la "menace identitaire" est représentée par le nationalisme flamand, pas par la population musulmane. L'idéal aurait été de laisser s'accomplir les processus naturels d’une démocratie délibérative et d'éviter la pollution de celle-ci par des propos dignes des cafés du commerce sur le péril islamique et qui appartenaient à l'arsenal idéologique de la présidence Bush.

L’urgence est en effet ailleurs. Il y a près de cent ans, la gauche du mouvement socialiste devait déjà rappeler aux progressistes de l’époque la centralité des enjeux économiques et sociaux et le caractère subsidiaire du conflit philosophique. Cette invite retrouve toute son actualité au sein d’une société européenne dans laquelle est fragilisé l’équilibre entre capital et travail, déjà atteint par la vague néo-libérale des années 1980. Le débat budgétaire fédéral a montré que le consensus, réalisé en 1945, sur la nécessité d'une protection sociale égale pour tous les citoyens n'existait plus et que la droite, sans le contrepoids du PS, était disposée à la sacrifier aux intérêts à court terme du capitalisme financier. La FEB et les dirigeants de multinationales des secteurs bancaires et énergétiques l’ont encore démontré dernièrement.

Le PS peut-il pour autant faire l'économie d'un débat sur le voile ? La réponse est malheureusement non car en Belgique, la droite suit l'exemple d'autres pays européens : non contente d'importer la doctrine économique néolibérale anglosaxonne, elle tente à présent de masquer sa défense des intérêts de privilégiés, en mobilisant l’opinion sur les risques identitaires et culturels que représenterait par l’immigration, légale et clandestine La dureté d’une partie de la droite néerlandophone sur le dossier des sans-papiers est un indice de cette évolution dans notre pays. Côté francophone, si une partie des libéraux rêve toujours de constituer un "parti démocrate" sur le modèle américain afin de capter les voix du centre-gauche, une autre faction est tentée de tester l'efficacité d'un discours démagogique simpliste dont les ressorts sont la critique des pouvoirs publics, la contestation de la fiscalité, le registre sécuritaire et enfin, à travers la thématique du voile, la xénophobie. Le débat suscité par le vote décret Mixité sociale du Ministre Christian Dupont a permis à des élus de droite de tester l'efficacité de cette rhétorique, avérée à Bruxelles.

Un enjeu pour les socialistes est donc devenu de présenter à nos concitoyens les termes d'une approche de la problématique du voile qui soient conformes à une tradition laïque, humaniste et progressiste. Faute de quoi, la droite aura trouvé un cheval de bataille et une tribune.

Réglementer le port du voile dans les écoles et les administrations au nom de la défense du droit des femmes et de la neutralité de l'Etat constitue une option défendable. Elle a parfois déjà été choisie, en fonction de nécessités identifiées par les acteurs locaux, par des pouvoirs organisateurs de l'enseignement et, notamment, par la province du Hainaut.

Toutefois, réglementer et interdire ne peuvent résumer la solution. Fondamentalement, l'enjeu pour la laïcité est de favoriser la participation à nos institutions d'une communauté et d'éviter que les membres de celle-ci n'utilisent l'alternative, autorisée par la constitution, de s'en exclure volontairement en fondant de nouvelles écoles confessionnelles. Une voie pour éviter ce travers pourrait être de suivre la proposition, notamment défendue par Paul Magnette dans son livre « Le bel avenir du socialisme", de réformer les cours actuels de morale et de religion en leur donnant le contenu d'un cours de religions comparées et d'éthique ». Ce serait le premier pas d'un travail de longue haleine : ce doit être le combat des socialistes contre les démagogues.

dimanche 4 octobre 2009

Le PS écaussinnois restera dans l’opposition jusque 2012

L’Assemblée générale de l’USC d’Ecaussinnes s’est réunie le lundi 28 septembre 2009. Le but de cette réunion était de faire l’état de la situation, au niveau de la politique communale, depuis la table ronde du 8 août 2009. A l’issue de cette table ronde, il avait été convenu entre tous les acteurs politiques écaussinnois que c’était à l’une de composante de la majorité de faire le premier pas et de montrer ouvertement sa volonté de changement par une proposition concrète. Il avait été également convenu que si un changement devait s’opérer, il devait être mis sur les rails pour la rentrée politique à Ecaussinnes, soit le 14 septembre. L’Assemblée générale de l’USC a été forcée de constater que personne, dans la majorité actuelle, malgré les déclarations faites lors du conseil communal du 10 juillet, n’avait montré le moindre désir de changement.

Afin de ne pas contribuer à l’incertitude politique qui règne dans notre commune, l’USC d’Ecaussinnes a pris la décision de maintenir le PS dans l’opposition jusqu’aux élections communales de 2012. Si le PS reste dans l’opposition, ce ne sera bien entendu pas pour détruire, par principe, le travail de l’actuelle majorité, mais bien pour mener une opposition constructive en soutenant les projets répondants aux valeurs du Parti Socialiste et en déposant des propositions comme nous l’avons fait pour le chèque énergie, qui n’a toujours pas été mis en œuvre par la majorité malgré la décision favorable du Conseil communal en janvier dernier. Dans cet esprit, le Parti Socialiste a d’ailleurs déposé une motion relative à la crise laitière et qui sera soumis au Conseil communal de ce 5 octobre.

Le Parti Socialiste espère, que par sa décision, un climat de travail plus serein pourra revenir dans la gestion communale à Ecaussinnes !

lundi 28 septembre 2009

Motion relative à la crise laitière

Pour le PS, le désarroi des producteurs de lait wallons appelle une mobilisation des responsables politiques à tous les échelons de pouvoir.

Si les enjeux liés à la crise du lait sont essentiellement européens, les élus locaux peuvent eux aussi se mobiliser. C’est pourquoi l’USC d’Ecaussinnes, par l’intermédiaire de son chef de groupe, René DUMORTIER, a déposé une motion par rapport à cette problématique. Cette motion sera soumise au vote du prochain conseil communal du 5 octobre 2009.

Voici la motion dans son intégralité :

Considérant la situation dramatique actuelle des exploitants laitiers wallons, obligés de vendre le lait en-dessous du coût de production ;

Considérant que la politique de dérégulation menée par l’Union européenne a abouti à la situation actuelle ;

Considérant que les initiatives prises par le Gouvernement wallon, notamment les 15 millions dégagés pour le Plan de soutien aux producteurs laitiers, permettent difficilement de compenser l’absence de mesures structurelles au niveau de l’Union ;

Considérant que la constitution d’un fonds de solidarité par la Fédération de la distribution (Fédis) avec le soutien de la Ministre fédérale Sabine Laruelle pour soutenir les producteurs fait l’objet d’une plainte de la part des associations de consommateurs auprès de la Commission européenne pour entente ;

Considérant que sans régulation, les exploitations à taille humaine telles qu’on les connaît chez nous ne peuvent lutter avec le gigantisme de structures de production industrielle incompatibles avec le développement d’une agriculture familiale durable ;

Considérant qu’une attention particulière doit être portée au rôle que peuvent jouer les intermédiaires comme la grande distribution, notamment par le mécanisme des ententes sur les prix et le non-respect des règles de la concurrence ;

Considérant que la situation actuelle liée à la chute vertigineuse des prix du lait sur les marchés mondiaux met en péril la survie de nos exploitations laitières ;

Considérant l’urgence d’ajuster l’offre et la demande par une baisse temporaire de la production du lait en Europe ;

Le Conseil communal regrette l’attitude de l’Union européenne, de la Commission et du Conseil, qui persistent à vouloir à tout prix une libéralisation débridée, source d’inégalités flagrantes mettant en danger la survie des exploitations laitières familiales à taille humaine au profit de l’industrialisation du secteur ;

Le Conseil communal attire l’attention de la Commission européenne et du Conseil sur le risque de démantèlement complet d’un secteur économique de base capable d’offrir qualité et quantité d’aliments tout en maintenant une activité économique familiale dans nos campagnes ;

Le Conseil communal attire également l’attention de l’Union européenne sur l’image désastreuse, dans un contexte de crise alimentaire planétaire, des déversements massifs de lait, gestes de désespoir auxquels ont été acculés les producteurs laitier faute de pouvoir se faire entendre par l’Union ;

Le Conseil communal estime urgent de remettre de l’ordre dans le secteur en maintenant et pérennisant à long terme les instruments de régulation européenne, afin d’ajuster l’offre et la demande de manière telle que les prix garantissent une rémunération décente aux producteurs ;

Le Conseil communal demande également que le secteur de la distribution soit mieux encadré afin d’éviter que toute nouvelle mesure en faveur des producteurs qui viendrait réduire les marges des intermédiaires ne soit finalement répercutée par ces derniers sur le consommateur ;

Le Conseil communal charge son Bourgmestre de transmettre la présente résolution aux Ministres Benoît Lutgen et Sabine Laruelle, aux membres de la Commission Européenne, au Parlement Européen et au Conseil de l’Union Européenne.

vendredi 17 juillet 2009

Du changement pour une stabilité à Ecaussinnes

L’Union Socialiste Communale (USC) d’Ecaussinnes souhaite un changement significatif à la tête de notre commune. Les événements du début du mois de juillet sont le reflet d’un malaise certain au sein du personnel communal, comme au sein de la population. Ils mettent en exergue les tensions qui règnent au sein du Collège communal et son incapacité à gérer la commune. Si Christine Hemberg est montrée du doigt comme étant le maître d’œuvre de la situation catastrophique de notre commune, et elle est sans aucun doute en partie responsable de la situation actuelle, notamment par son attitude, mais elle ne doit pas être la seule à porter la responsabilité de l’absence de gestion de notre commune et des conflits permanents qui y règnent. Aux yeux du Parti Socialiste, c’est l’ensemble du collège qui est fautif vis-à-vis de la situation consternante dans laquelle est plongée Ecaussinnes. L’essentiel des problèmes naissent des conflits interpersonnels au sein de l’exécutif communal. Celui-ci, dans sa globalité doit en assumer les conséquences. Nous souhaitons un changement au sein de l’ensemble du collège pour que la situation actuelle cesse et que notre commune puisse retrouver la sérénité des débats et être enfin gérée par une équipe qui à l’ambition de faire d’Ecaussinnes un village où il fait bon vivre.

Le Parti Socialiste organisera, aux alentours du 15 août, une table-ronde réunissant tous les représentants politiques écaussinnois sur le thème du fonctionnement des institutions à Ecaussinnes. L’un des buts de cette table-ronde est de pouvoir dégager une nouvelle majorité stable marquant le changement.

vendredi 10 juillet 2009

Situation impensable à Ecaussinnes

Depuis le début de la législature, la commune d’Ecaussinnes subit la gestion d'une majorité de façade, je devrais plutôt dire le manque de gestion d'une absence de majorité politique. A présent, le personnel communal, qui vit au quotidien les tensions internes au collège, est en grève et ce sont les services publics locaux qui sont paralysés.

La tension sociale actuelle est, le résultat d'une querelle mesquine entre l'échevin des finances et l'échevine des travaux. Le premier, alors Bourgmestre faisant fonction, a autorisé le personnel à accompagner dans son deuil Mme Plisnier, notre secrétaire communale et mis à disposition de l'organisation des funérailles du mari de celle-ci et collègue des membres du personnel communal, une salle et un car. La seconde a contesté la légalité de ces décisions. Ordre, contre ordre, désordre. Mesquinerie aussi Les syndicats réclament aujourd'hui non seulement un minimum de considération pour le personnel de la commune, en d'autres termes, dans le cas présent, le droit de chacun à accompagner un proche dans le deuil, mais un minimum de cohérence dans les décisions. Ecaussinnes a la réputation d'un Cloche merle wallon depuis décembre 2006, mais cette semaine nous sommes descendus bien bas. Il y avait derrière tout cela la mort d'un homme, un peu de décence était exigée. C'était l'occasion de mettre en sourdine les querelles de personnes. Cette occasion a été manquée.

Il est impératif de rétablir à Ecaussinnes la stabilité et la tranquillité que le village connaissait quand Daniel Delloy ou Jean Dutrieux la dirigeaient, c’est la condition d'une bonne gestion et de la confiance de nos concitoyens dans leurs représentants politiques.

Le Parti Socialiste invite le collège communal à rétablir la paix sociale en engageant d'urgence une négociation avec les syndicats sur les grands axes de la gestion des ressources humaines de la commune. Il est impératif de garantir un emploi de qualité à Ecaussinnes, protéger le personnel par un statut et peut-être aussi, donner un sens à la polémique jusqu'à présent stérile entre Sébastien Deschamps et Christine Hemberg, en définissant un cadre réglementaire pour les avantages sociaux que la loi n'impose pas mais qu'on est en droit d'attendre d'une politique du personnel humaniste.

Il est également essentiel de bâtir une majorité autour d'un projet. Nous savons que la situation d'Ecaussinnes est particulière. A l'exception du PS, toutes les familles politiques ont éclaté : écologistes, libéraux, chrétiens ... si je ne me trompe, le MR vient même de mettre sous tutelle la section locale afin de tenter de fédérer les 3 ou 4 factions existantes. Les partis ne correspondent pas aux listes électorales, les frontières entre les groupes politiques sont floues, les inimitiés entre les membres du collège sont vives et le Code de la Démocratie locale n'est pas un manuel pour thérapies de groupe. L'alternative est simple : soit le ridicule va tuer la démocratie locale, soit nous allons pouvoir travailler ensemble au service de nos concitoyens. Et à ce point de vue, Le Parti Socialiste, tient à le répéter, il est tout prêt à travailler dans l’intérêt général de la population, comme il l’a toujours fait !

lundi 6 juillet 2009

La bête n'est toujours pas morte

Il s’en est fallu de peu, mais la bête noire n’est pas revenue. Alors que nous nous réjouissions, en Communauté française de Belgique d’avoir éradiqué le Front National du Parlement de la Région wallonne et de la Communauté française, chez nos voisins français, et pas très loin de chez nous, le Front National était en passe d’occuper la Mairie d’Hénin-Beaumont. Daniel Duquenne, sur une liste « divers gauche », soutenu par l’ensemble des forces démocratiques s’est imposé avec 52,4 % des suffrages exprimés, renvoyant ainsi les extrémistes à leurs fantasmes. L’heure n’est pourtant pas totalement à la fête. Dans le même temps, le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, tenait des propos à la gloire des dictateurs, principalement en vantant Hitler. Des propos de la sorte doivent être condamnés sans réserve et de manière exemplaire.

Attention donc, la bête n’est toujours pas morte ! Continuons à travailler ensemble pour renforcer la démocratie !

vendredi 3 juillet 2009

Relancer l'emploi et l'économie

La FEB a fait part de sa vision de la résolution de la crise économique. Celle-ci se résume simplement : Travailler plus pour le même salaire et plus vieux. Ce qui est bien entendu inacceptable. Ce n’est pas comme ils le prétendent en « réduisant le temps de loisir » que l’économie sera relancée, que du contraire. Je suis convaincu que c’est en faisant l’opération inverse que l’on créera de l’emploi et de la relance économique, mais pour ça, il faut investir au départ. Imaginons une réduction du temps de travail, en gardant le même salaire et en engageant en compensation de cette diminution, cela donnera plus de gens au travail, un meilleur pouvoir d’achat et donc une relance de la consommation.

La question est bien sûr de savoir qui doit faire l’effort financier pour permettre en place une telle mesure. L’État est sans doute le mieux placé et pour deux raisons. La première est qu’il est capable, en acceptant un déficit d’investir les sommes nécessaires et la deuxième est que si la consommation est relancée, les recettes TVA seront en augmentation et donc renfloueront le budget de l’État !

Il existe donc des possibilités pour relancer l’emploi et l’économie, il suffit d’une volonté politique pour les mettre en place !

lundi 8 juin 2009

1842 fois merci

Je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont fait confiance en exprimant leur vote ce 7 juin ! Pour une première campagne, je ne peux cacher ma satisfaction par rapport à ce résultat d’autant que celui-ci est couplé à un très beau score du Parti Socialiste sur l’arrondissement et particulièrement sur le canton de Soignies.

Je tiens à remercier tout particulièrement Christophe qui a dirigé ma campagne d’une main de maître et un grand merci à toutes les personnes qui se sont impliquées dans celle-ci, que ce soit pour la distribution des tracts, le collage des affiches, pour m’avoir accompagné sur les marchés, dans les gares,…

« Il faut laisser du temps au temps… » (François Mitterrand)

mardi 2 juin 2009

Le changement est possible

Dans moins d’une semaine, vous serez amenés à choisir vos représentants pour les 5 prochaines années au Parlement de la Région wallonne (et de la Communauté française) ainsi qu’au Parlement européen. Vous voulez du changement, vous l’avez exprimé ces dernières semaines lorsque je vous ai rencontrés, sur les marchés, en soirée, dans les gares, aux diverses festivités de la région. Ce changement est possible au sein du PS. Vous pouvez nous donner la capacité de faire changer les choses tout en répondant aux valeurs de solidarité, d’égalité, de justice et de liberté qui sont les nôtres.

Le 7 juin, vous avez la possibilité de faire changer la société et le monde politique, le 7 juin, vous pouvez faire confiance en de jeunes socialistes en leur permettant de récolter le plus de voix possible et de s’affirmer au PS. Le 7 juin, votez Xavier DUPONT à la Région et Fabienne WINCKEL à l’Europe.

Afin que le PS récolte le plus de voix possible et puisse être dans un rapport de force optimal lors des négociations pour la formation d’un gouvernement, je vous engage également à voter pour le plus de candidats sur notre liste emmenée par Marc DE SAINT-MOULIN et Olga ZRIHEN.

Le 7 juin, ensemble, nous pouvons affronter les crises, ensemble votons pour Xavier DUPONT !

vendredi 29 mai 2009

Lettre aux Ecaussinnoises et aux Ecaussinnois

Chère Ecaussinnoise,
Cher Ecaussinnois,

Ecaussinnes n'est pas une commune comme les autres. Nous y goûtons une qualité de vie exceptionnelle en bénéficiant des avantages de la ville et de la campagne. Son patrimoine historique, sa vie associative et ses commerces en font un lieu rare.

Ecaussinnes rencontre toutefois les mêmes difficultés que les autres communes : les prix du logement et de l'énergie s'envolent, le réseau routier se délabre, l'égouttage vieillit, et, parfois, la tranquillité de l'existence est perturbée par diverses incivilités, voire une petite délinquance.

Confrontée à ces difficultés, Ecaussinnes souffre d'un handicap bien connu. Si la population est représentée par des personnes de valeur dans les institutions locales, il n'existe pas pour autant de véritable majorité qui puisse gérer le présent et l'avenir de la commune. Si des projets sont annoncés à la population, ils passent rarement le cap du vote.

Depuis que j'ai pris la direction de l'Union Socialiste Communale, j'ai tenté de corriger cette situation. Ainsi, bien que le PS ne fasse pas partie de la majorité actuelle, nous apportons ponctuellement notre soutien aux projets qui peuvent s'accorder avec nos valeurs et orientations politiques.

En me présentant à présent pour la première fois aux élections régionales, j'ai deux priorités.

La première est de soutenir la relance de la Wallonie par le Plan Marshall d'Elio Di Rupo et de Rudy Demotte .Il n'existe pas d'alternative si nous voulons faire face, ensemble aux crises. Seule la présence des socialistes dans les gouvernements de la Région et de la Communauté française peut garantir que la relance économique ne se fera pas aux dépens des revenus de ceux qui travaillent, ont travaillé toute leur vie ou ... aimeraient accéder à un emploi.

La deuxième est de contribuer à ce qu'Ecaussinnes trouve sa place dans la nouvelle Wallonie dynamique, épanouie et écologiquement responsable à laquelle nous travaillons. Actuellement, le temps perdu dans les disputes locales constitue un obstacle à notre intégration dans les politiques wallonnes. Non seulement les dossiers de la crèche communale, de la rénovation des voiries ou de la construction de nouveaux logements sociaux n'avancent qu'à petits pas, mais Ecaussinnes est, par rapport aux villes et villages voisins, marginalisée dans l'utilisation des ressources wallonnes et européennes, disponibles notamment pour la promotion d'une utilisation rationnelle et économe de l'énergie.

Aujourd'hui, je sollicite votre soutien pour Ecaussinnes et pour notre Région.

Xavier Dupont, 3ème suppléant à la Région

vendredi 15 mai 2009

Programme


On n’en a malheureusement pas toujours l’occasion dans cette campagne, mais l’essentiel du débat doit porter sur le programme que l’on défend. Je souhaite vous présenter les enjeux principaux que je compte défendre si je suis élu.

- un plan régional anti-crise pour la protection de l'emploi et la stimulation de l'entreprise
- un enseignement refinancé et réformé sereinement
- l'accès de tous à une culture dans tous ses états : du livre au web en passant par le cinéma

et pour Ecaussinnes, le soutien de la Région et de la Communauté à :

- la promotion de l'utilisation des énergies alternatives par les ménages et les services publics
- la garantie du droit au logement des nouvelles générations
- la création de nouvelles infrastructures pour les familles et le monde associatif

Ensemble, affrontons les crises

mardi 12 mai 2009

Triste actualité

Il serait facile, mais aussi hypocrite d'éviter dans le cadre de ce blog d'aborder la démission du ministre wallon de l'action sociale.

Je ne me permettrai aucun commentaire sur le fond du dossier, car il doit toujours revenir à des juristes, sur la base des pièces du dossier et d'un examen expert de l'état du droit, d'évaluer le caractère éventuellement délictueux des faits reprochés à un homme.

Je ne me contenterai pas non plus de généralités lénifiantes sur l'éthique : je réagirai en militant socialiste et en 3 points.

Primo, il me semble indispensable de fixer un plafond de rémunération absolu aux dirigeants des secteurs public et privé, faute de quoi ceux-ci ne peuvent que perdre le contact avec la réalité quotidienne des citoyens. Ce qui est vrai pour les managers l'est aussi pour les députés et les ministres... et vice-versa.

Secundo, les règles prises en urgence par la Région wallonne pour renforcer le contrôle des cumuls d'activités professionnelles sont une nouvelle illustration de l'amélioration de la qualité de la gouvernance sous l'impulsion de Rudy Demotte et d'Elio Di Rupo. Ces règles ne sont ni les premières à avoir été introduites par les socialistes, ni les dernières à s'avérer nécessaires pour réguler la société politique.

Tertio, un débat électoral ne peut se nourrir seulement des fautes individuellement commises par des personnes.

À ce titre, je regrette que l'affaire Donfut éclate seulement 26 jours avant les élections et qu'elle ne soit en train d'occulter une toute autre, et bien plus inquiétante actualité, lue dans sur le site de la Libre Belgique de ce mercredi sous le titre de "Le remède de choc de l'OCDE pour la Belgique".

Je vous invite à suivre le lien et cite, en avant-goût, les phrases suivantes "L'OCDE estime que la fiscalité belge favorise trop certains types d'épargne : la maison familiale, les 2e et 3e piliers de pension et les comptes d'épargne classique. Elle plaide notamment pour un relèvement de la fiscalité immobilière dont une révision du revenu cadastral "bien en dessous du prix du marché"."

De cet article qui résume un rapport sur l'état de l'économie belge dont la publication est attendue, non seulement il apparaît que les revenus et le patrimoine des travailleurs sont pointés du doigt, mais je ne trouve pas parmi les propositions formulées par l'OCDE, dont l'imprégnation néolibérale n'est que trop bien connue, la mise en avant de suggestions relatives au contrôle des recettes perdues par la collectivité du fait de la fraude fiscale évaluée entre 30 et 60 milliards d’euros.

Les 143 000 euros perçus annuellement par la société dont un ministre était administrateur ne peuvent être excusés par les 30 à 60 milliards d’euros de la fraude fiscale nationale. La comparaison des montants doit toutefois enseigner que les enjeux de l'avenir de la Wallonie ne se résument pas à un problème de "gouvernance".

Dans quelques jours, vous recevrez un document d'une trentaine de pages qui présente les points forts du programme du PS. C'est un document plus austère à lire qu'un fait divers : ça doit être cela, aussi et surtout, la politique. C'est celle à laquelle je crois.

dimanche 10 mai 2009

Bonne fête à toutes les mamans

En ce jour particulier, je tiens à souhaiter une bonne fête à toutes les mamans !

vendredi 8 mai 2009

In-ûzèdje pus djusse di l’årdjint, ine Eûrope pus près dès-omes

Le 7 juin, en plus d'élire les députés régionaux, vous serez amené à désigner vos représentants à l'Europe. Parti d'une idée originale, le PS vous présente son programme en wallon (Et pour ceux qui ne comprennent pas le wallon, ça se passe par ici.) Notre Fédération présente une jeune candidate de choc et de charme pour laquelle je vous encourage de voter, il s'agit de Fabienne Winckel, 4e suppléante sur le liste PS à l'Europe !

Li lèction dè PS an dî pwints

1. Ahouwer lès travalieûrs èn-Eûrope.

Li PS plète po qu’on ‘nnè vinse rademint à s’mète d’acwérd so lès gangnèdjes èn-Eûrope. L’îdèye èst dobe : garanti on minme salère po on minme ovrèdje, èt assûrer on gangnèdje minimum accèptåbe po turtos divins tos lès-Ètats mambes. Li PS riboute li concurance dès dreûts sôciåls. I considère qu’on salère minimum accèptåbe, divins l’Eûrope, è-st-on prumî pas nècèssêre po sèrer l’caracole dè « dumping » sôciål dès salères.

Li PS vout ossi qu’on rafwèrcih li diminsion sôciåle, èt tot çou qui toûne-åtoû, d’vins lès-arindjemints intèrnacionåls di comèrce, notanmint, fé l’dreût ås-akes di fondemint di l’Intèrnacionåle Ôrgånizåcion di l’Ovrèdje, insi qu’dès décintès condichons po-z-ovrer.

2. Mète-à pont on Pake Eûropèyin dè Progrès Sôciål (PEPS)

Po l’PS, on Pake Eûropèyin dè Progrès Sôciål deût al fèye êdî l’économique èt l’sôciål di l’Ûniyon à s’acrèhe, èt toûrsî disconte li pôvrité èt lès-inégålités. I sadjih, avou l’PEPS, dè tracer l’vôye dès-Ètats mambes divins dès dôminnes come li santé, l’éducåcion èt l’mutuwåle assistince.

3. Réguler l’monde di l’årdjint

Po fé front al crîse di tot-asteûre, li PS mèt’ èn-avant :

- di n’pus-accèpter lès « fonds d’investissemnts » qui s’trovèt d’vins lès paradis wice qui l’årdjint èst mêsse ;
- Dè prinde ine pårt so lès sûtis placemints dèl boûsse po-z-êdî on fond mondiål di copèråcion à l’acrèhèdje ;
- Li crèyåcion d’in-Interpol di l’årdjint po l’monde ètîr afis’ dè tchèssî èvôye lès-abus dè martchî èt lès frawes avou lès çanses ;
- Li signateûre d’on « Kyoto di l’årdjint », on trêté po réguler èt controler lès martchîs d’l’årdjint d’vins l’monde.

4. Èstimer lès lîbèrålisåcions

Li PS dimande ine sôciåle èstimåcion dès lîbèrålisåcions èt qu’on ‘nnè raminde lès fèblèsses. S’il atome, on deût prinde dès mèzeûres d’ècådrumint dè martchî èt n’admète qui cèrtinnes fôrmes d’êde publique.

5. Disfinde lès chèrvices publics

Sacwants dominnes di l’årdjint ni polèt dipinde dès lwès dè martchî. Li crîse lîbèråle d’asteûre mosteure hôt-èt-clér qu’i nos fåt in-Ètat stokès’ po-z-assûrer ås djints dès adjihants chèrvices publics. Li PS propôse qu’on prinse ine mèzeûre po protéjer lès chèrvices publics divins tote l’Eûrope.

6. Mète so pîds on plan eûropèyin di duråbe acrèhèdje

Li Ps aspôye l’ètablih’mint d’on plan eûropèyin d’acrèhèdje si r’pwèzant notanmint so ine aliyance “amplwè-anviron’mint”. Afis’ dè crèyer 10 millions d’novês amplwès po 2020 so l’Eûrope, avou dès foû grands-invèstis’mints d’vins lès dôminnes qui spågnèt l’énèrjie, di l’éco-construcsion èt di l’éco-rinov’lèdje, qui polèt rinde pus hêtîs lès trihes èt lès målès têres, dèl diminucion dès gåz’, dèl prôtècsion d’l’êwe, dè trêtemint dès måssîstés, èt dèl duråbe môbilité.

7. Rmète d’adram’ li Banque Centrale Européenne

Po l’PS, li Banque Centrale Européenne deût porçûre sès plans d’crèhince di l’amplwè insi qu’si lûte disconte l’inflacion divins s’goviène dèl politique di l’årdjint. Po çoula i fåt tot-à-fêt.raminder sès statuts

8. Distoumer lès gåz’ qui n’si floup’tèt nin èvôye

Li PS vôreût qu’è 2050 è l’Eûrope, on seûye quåsî à rin avou lès gåz’qui fèt ‘ne nûlèye å d’zeûr di nos tièsses. Tot fant çoula, l’Ûniyon Eûropèyinne rafwèrcirè si dôminante pôzichon so lès-ôtes payis dè monde, po çou qu’èst dèl politique dès siyinces èt d’l’économique. Po-z-î ariver èle f’rè l’rèclame dès novèlès tècniques qui apwèrtèt ine sacwè d’noû d’vins lès transpôrts, li mîse à houte dès mohones, les spågnes d’énèrjie èt l’producsion d’énèrjie qui s’alouwe nin.

9. Garanti ine politique d’akeûy èt ine compatihante imigråcion

Li PS ètind fé eune di sès lèctions dè candjemint dèl régue di « ritoûr » (po rèvoyî lès-ètrindjirs qui n’ont nin lès papîs po poleûr dimani chal). Po l’PS, i fåt :

- Nin rèssèrer pus d’deûs meûs lès cis qu’i n’ont nou papîs po d’mani chal ;
- Disfinde dè rèssèrer lès-èfants èt lès familes divins dès « çantes èclôs » ;
- Mète so pîds on djusse contrôle dè rèssèrèdje ;
- Mète ine bårîre à l’ûzèdje dèl fwèce dès cis qui s’ocupèt d’rèvoyî lès djins ;
- S’abouhî d’on contrôle indèpandant po lès régues di rèbalemint.

10. Assûrer d’l’amagnî po tot l’monde

Po l’PS, c’è-st-on fondemint qui tot l’monde sol têre poye trover di l’amagnî å pris l’pus djusse. Adon i d’mande qui l’Ûniyon Eûropèyinne intèrvinse po casser li spéculåcion dès mårtchîs d’l’årjint po çou qu’èst d’l’amagnî.

jeudi 7 mai 2009

La Wallonie n’est plus la terre du chômage… adieu les clichés

Il fallait s’y attendre, avec la crise libérale que nous vivons actuellement, le chômage remonte en flèche, mais, parce que oui, malgré cette mauvaise nouvelle, il y a un mais… la Wallonie résiste, et plutôt bien ! En avril, le taux de chômage a augmenté de 4 % en Wallonie, de 8,5 % à Bruxelles et de 18,4 % en Flandre. Grâce au plan Marshall, la Wallonie a développé une nouvelle industrie, une industrie performante qui aujourd’hui ne se trouve pas dans les secteurs en difficulté. Le plan Marshall, c’est près d’un milliard injecté dans l’économie wallonne et la création de plus de 27 000 emplois. C’est également la création de 5 pôles de compétitivités qui permettent une meilleure collaboration entre les grandes entreprises, les universités et les centres de recherche. 10 991 entreprises ont bénéficié d’aides financières, 115 000 personnes ont pu suivre des formations, 1 250 ont été engagés, 30 000 personnes ont bénéficié du plan langue. Tous s’accordent pour le dire, il faut poursuivre le Plan Marshall au-delà de son échéance (le 31 décembre 2009). Ce plan Marshall, il est l’œuvre d’Elio Di Rupo, alors Ministre-Président de la Région wallonne et mis en œuvre par toute l’équipe de ministres socialistes. Le PS propose aujourd’hui la suite de ce plan appelé Plan Marshall 2.0. Cette version suivante du plan propose de renforcer le soutien financier aux indépendants, aux titulaires de professions libérales et aux demandeurs d’emploi qui veulent créer leur entreprise. Il prévoit la création de crèche dans les parcs d’activité économique pour permettre aux jeunes parents d’allier vie professionnelle et vie familiale. L’exonération du précompte immobilier est également prévue pour les constructions ou achats d’immeubles destinés à une activité économique, commerciale ou de service. Il propose de développer la formation à l’esprit d’entreprendre dès l’école. Le PS propose également de renforcer le stage en entreprise et l’accompagnement des entrepreneurs, notamment en cas d’échec pour les aider à redémarrer. Nous proposons également de renforcer les pôles de compétitivité, système qui a prouvé son efficacité.

La Wallonie se redresse grâce aux socialistes depuis la mise sur pied du plan Marshall, donnez-nous la possibilité de continuer ce travail !

mercredi 6 mai 2009

Discours du 1er Mai

Je vous invite à découvrir le discours que j'ai prononcé à l'occasion de la veillée du 1er Mai à Marche-lez-Ecaussinnes en suivant ce lien.

mardi 5 mai 2009

Et pour Ecaussinnes... II

Emprunter les voiries d’Ecaussinnes devient un véritable calvaire. Que ce soit en voiture, en moto, en vélo, nos routes deviennent impraticables, faute d’un entretien régulier, sans parler de l’hiver rigoureux que nous avons connu. La Région est un acteur indispensable dans la rénovation des voiries vu que c’est elle qui octroie, ou non, certains subsides pour ces réfections. Un budget extraordinaire vient d’être débloqué par le Ministre Courard pour faire face aux dégâts de l’hiver. 60 000 € ont ainsi été octroyés par le Ministre PS des Affaires intérieures. Bien entendu, ce n’est pas avec cette somme que nous allons pouvoir refaire toutes les voiries écaussinnoises, mais cet apport ne sera pas négligeable pour faire face immédiatement aux routes les plus dégradées, du moins si l’échevine des travaux se décide à entamer les travaux nécessaires.

Voici donc un nouveau cas concret de l’apport de la Région dans nos communes et donc de l’importance d’être présent dans la majorité wallonne pour permettre ce genre d’aide aux communes. Mais soyez certains d’une chose, tant que le PS est dans cette majorité, il veillera au bien des pouvoirs locaux, ce ne sera sans doute pas le cas avec d’autres partis.

vendredi 1 mai 2009

1er Mai

Je vous souhaite à toutes et tous une bonne fête du travail ! Ensemble, en ce jour de lutte, nous devons nous préparer à affronter les crises nées du libéralisme. Ensemble, nous devons faire front et faire les choix qui s'imposent à nous pour en sortir et construire une société d'avenir. Ce combat commence aujourd'hui et se poursuivra, notamment le 7 juin. Ce jour, pour faire en sorte que les progressistes puissent aller à la victoire, il est impératif de voter pour le PS !

mardi 28 avril 2009

L'islande, à gauche sur la carte

Les résultats électoraux islandais sont encourageants pour la gauche européenne : les Islandais viennent en effet de sanctionner le déficit de régulation du capitalisme financier en refusant le retour au pouvoir des conservateurs et en soutenant la revendication d'un rattachement de l'île à l'Union (monétaire) européenne. Rappelons que l'Islande a été, avant l'Espagne et la Grande-Bretagne, le premier pays en dehors du continent américain à subir, en janvier, de plein fouet l'effet de domino de la crise économique et financière. Rappelons aussi que sans l'Euro, dont l'existence doit beaucoup à la ténacité d'un président français... socialiste (je parle de F. Mitterrand, pas de N. Sarkozy même s'il sait citer Jaurès), la solidarité minimale qui lie les économies nationales de notre continent serait encore plus mal en point

Ceci étant, il reste à espérer que les électeurs des autres pays, et des régions belges concernées par le vote du 7 juin, fassent preuve de la même lucidité. En Angleterre, la droite n'hésite pas à prétexter la présence des travaillistes au pouvoir pour imputer à ceux-ci la responsabilité de la débâcle économique alors que celle-ci doit beaucoup au processus de désindustrialisation initié dans les années 1980 par M. Thatcher et de spécialisation de Londres dans les services financiers.

Autre point de l'actualité islandaise qui mérite le détour et l'imitation : les écologistes nationaux manifestent clairement leurs affinités avec les socialistes par delà les dossiers sur lesquels, ponctuellement, ils peuvent s'opposer à ces derniers...

lundi 27 avril 2009

Shopping

Aujourd’hui, je vais commencer par faire "léger" vous parler un peu de shopping. J'avais besoin d'une chemise neuve (oui, pour les affiches électorales et aussi à usage professionnel) et me suis rendu dans la galerie commerçante la plus proche (non, je ne ferai pas de pub). Je vous passe le détail de mes recherches et hésitations, mais vous livre le constat suivant : partout, on constatait des réductions sur les prix alors que la période des soldes est finie. Cela a un nom dans les manuels d'économie politique : une tendance à la déflation.

La déflation est l'opposé de l'inflation et quand on doit acheter une chemise, c'est certainement une chose dont on se réjouit : mon achat m’a coûté encore moins cher que prévu. Mais quand on prend un peu de recul, cela n'a rien de réjouissant : la déflation est une maladie de l'économie, elle signifie que les prix baissent, car la demande de biens diminue. En clair, moins de gens ont les moyens d'acheter (ou préfèrent économiser en anticipant la crise) et les entreprises s'adaptent en baissant les prix ... mais aussi en licenciant pour diminuer leurs coûts de production... et à leur tour, les travailleurs licenciés consommeront moins... et ainsi de suite.

À moins d'une réaction vigoureuse et concertée des pouvoirs publics (je sais, je me répète, mais il y a des clous qu'il faut enfoncer), la déflation est une spirale de destruction économique et sociale. Sur notre continent, l'Espagne la subit actuellement de plein fouet et son taux de chômage frôle les 20 % !!!!!

samedi 25 avril 2009

11 000 licenciements

11 000 pertes d'emploi en Belgique depuis le 1er janvier dans le cadre de licenciements collectifs titre Le Morgen de ce mercredi. Autrement dit, ce chiffre, déjà sombre en-soi, ne comptabilise pas les licenciements individuels, le non-remplacement de départs à la pension... pas plus qu'il ne peut à lui seul rendre compte de la fragilisation d'entreprises théoriquement saines, mais dont le système financier peine à alimenter la trésorerie ou permettre les investissements. La crise sociale et économique est bien là, et admise par la presse, certes de gauche, mais aussi.... de la partie encore la plus riche de notre pays.

Quasi simultanément, le Fonds Monétaire Internationale remet ouvertement en cause l'optimisme des chefs d'État récemment réunis dans le cadre du G20. Non, la croissance ne repartira pas "naturellement" si elle est seulement accompagnée de mesures cosmétiques telles que l'adoption de chartes d'éthique des marchés. Une intervention massive et concertée des États pour soutenir l'investissement des entreprises et la consommation des ménages est nécessaire sans qu'elle puisse garantir une sortie rapide du tunnel loin de là. Le discours du "Tout ira bien en 2010" relève de la méthode Coué. Les analyses du FMI, qui ne passe pas pour une pour une organisation d'extrême gauche, sont édifiantes et je vous invite à en lire le texte en suivant ce lien. (voir aussi les autres rapports récents, lisibles et instructifs du FMI sur le même site)

En d'autres mots, non seulement il est douteux que l'on puisse assainir l'économie polluée par le capitalisme financier d'un coup de baguette magique, mais une longue période s'ouvre au cours de laquelle la vigilance des progressistes s'impose. Faute de cette vigilance, la dégradation économique sera utilisée cyniquement pour justifier la rigueur sous la forme d'une précarisation des conditions de travail des uns et introduire des réformes fiscales privilégiant l'intérêt des détenteurs d'un capital qui continuera à être joué au casino de la finance internationale plutôt qu'investi.

Le dernier budget du gouvernement travailliste, déposé cette semaine par A. Darling, montre la voie en cherchant à réaliser un équilibre entre l'imposition des nantis et une sélectivité accrue des investissements publics. Reste que la popularité de la culture antifiscale diffuse par le néo-libéralisme anglo-saxon depuis les années 1970 constitue un frein à l'audace. En Belgique, il semble que la seule imposition des montants qui échappe à l'impôt pour des motifs de fraude fiscale mettrait sous perfusion notre modèle social sans égratigner salariés et indépendants... Au cours d'une conférence à Lessinnes, la secrétaire générale de la FGTB, Anne Demelenne a insisté dans ce sens et a fait des propositions concrètes d’imposition plus juste. Celle-ci passe par une diminution de l’impôt pour les faibles revenus et une augmentation progressive de l’imposition en fonction des revenus. Cette mesure permettrait à augmenter les recettes de l’État. Avec des recettes supplémentaires, il serait possible de permettre une réduction du temps de travail en gardant le même salaire et en engageant pour compenser cette réduction. En plus d’obtenir un impôt plus juste, cette double mesure permet de diminuer le taux de chômage. Et qui dit travail, dit confiance, donc relance de l’économie. CQFD.

vendredi 24 avril 2009

Agenda du week-end

Vous souhaitez me rencontrer ce week-end ? Pas de problème, voici mon agenda.

Vendredi 24 avril

19h00 : Repas du personnel communal d'Ecaussinnes à l'Ecole communale du Sud

20h00 : Vernissage de l'exposition de l'ASBL Duma à l'ancienne conciergerie de l'Ecole communale du Sud

21h00 : Repas des élus socialistes de La Louvière à la Maison du Peuple de Strépy-Bracquegnies

Samedi 25 avril

10h00 : Journée portes ouvertes de l'Ecole du Futur à Soignies

11h00 : Journée portes ouvertes de l'Ecole Industrielle et Commerciale d'Ecaussinnes

12h00 : Marché aux fleurs de l'amicale des parents et amis de l'Ecole communale de Marche

14h00 : Enregistrement de la capsule vidéo de présentation

15h30 : Fancy-fair de l'Athénée Provincial de Morlanwelz

17h00 : Conférence du cercle horticole le Coquelicot d'Ecaussinnes à la Maison du Peuple d'Ecaussinnes d'Enghien

18h00 : Election de Miss Silly à la salle Herman Moreau

19h00 : Repas annuel du cercle horticole de Naast à la Maison du Peuple de Naast

22h00 : Soirée Jeunes Talents à la Maison communale de Hainte-Saint-Pierre

Dimanche 26 avril

10h30 : Brocante de l'école Robert François d'Haine-Saint-Pierre

11h30 : Ducasse du Bos à la Salle omnisport d'Houdeng-Goegnies

14h00 : Ballade en vélo à travers Ecaussinnes (départ au Hall Polyvalent)

mercredi 22 avril 2009

Ensemble, affrontons les crises

Seul, on ne sait faire que peu de choses, ensemble nous sommes beaucoup plus fort pour apporter un changement au système actuel. Ensemble, c’est vous et moi, ce sont les candidats de la liste PS à la Région, c’est le PS et les syndicats progressistes, c’est le PS et les Mutualités, c’est le PS et la population,… Ensemble, c’est être solidaire des autres, valeur fondamentale du PS, car c’est bien l’entraide entre les gens qui nous permet d’aller de l’avant et de ne laisser personne sur le côté.

Affronter, c’est lutter contre le système actuellement en place qui crée de plus en plus d’inégalité et qui a montré son épuisement avec la crise libérale de l’automne 2008. Le PS est le seul parti qui met sur la table des propositions concrètes pour permettre à tous de vivre décemment, d’avoir les mêmes chances dans la vie. Nous nous rendons compte actuellement que le combat n’est pas terminé, qu’il faut le reprendre pour défendre notre valeur d’égalité pour tous !

Les crises, parce qu’il n’y en a pas qu’une. Certes, la crise libérale, qui regroupe une crise financière et une crise économique est la plus importante, mais il y en a bien d’autres. Les grosses entreprises en profitent pour justifier des licenciements au nom de la crise, mais là derrière se cache souvent une restructuration masquée. Les employeurs menacent « chômage économique ou licenciements ». Nous ne pouvons laisser faire, c’est pourquoi je vous engage à affronter les crises avec nous, à leur faire face afin de les éradiquer et de proposer un système économique et financier plus juste pour tous !

vendredi 17 avril 2009

Programme du week-end et de la semaine


Vous souhaitez me rencontrer ce week-end et cette semaine ? Pas de problème, voici mon agenda.

Vendredi 17 avril

19h30 : Vernissage de l'exposition artistique et historique de la Maison du Peuple de Marche-lez-Ecaussinnes

Samedi 18 avril

09h30 : Café Energie à la Maison des Associations de La Louvière

12h30 : Accueil des motards du circuit de sensibilisation de nos routes au Beaulieu à Ecaussinnes

18h30 : Souper des 80 ans de la 7ème unité scout à l'Institut Saint-Joseph de La Louvière

20h00 : Fête de l'USEF à l'Athénée provincial de La Louvière

21h00 : Grand souper africain à l'ancienne maison communale d'Haine-Saint-Pierre

22h00 : Souper de printemps du cercle belgo-polonais à l'ENTM de Morlanwelz

23h00 : Banquet du CECS à Manage

24h00 : Soirée orient au Tennis club de Ressaix

Dimanche 19 avril

07h30 : Carnaval d'Ecaussinnes - Rondeau matinal - Place des Comtes

12h30 : Dîner Porchetta du club de volley-ball RADS à la Salle omnisports de Bouvy

15h30 : Carnaval d'Ecaussinnes - Grand cortège

Lundi 20 avril

21h00 : Carnaval d'Ecaussinnes - Danse avec les Gilles

22h30 : Carnaval d'Ecaussinnes - Brûlage des Bosses

Mardi 21 avril

19h30 : Face à la crise, non à l'austérité - Conférence-débat avec Anne Demelenne (Secrétaire générale de la FGTB) à l'Hôpital Notre-Dame de la Rose à Lessinnes

Mercredi 22 avril

19h00 : Wallonie, des défis, des atouts, une volonté - Conférence-débat avec Rudy Demotte à la Maison du Peuple d'Haine-Saint-Pierre

Jeudi 23 avril

19h30 : Assemblée générale ouverte de l'USC d'Ecaussinnes pour présenter les candidats PS aux élections régionales et européennes. Vous êtes tous les bienvenus, cette réunion se veut basée sur l'ouverture.

Vendredi 24 avril

19h00 : Repas du personnel communal d'Ecaussinnes à l'Ecole communale du Sud

21h00 : Repas des élus socialistes de La Louvière à la Maison du Peuple de Strépy-Bracquegnies

jeudi 16 avril 2009

L’office des étrangers est tout, sauf humain

Ce n’est pas une grande nouvelle, mais, l’office des étrangers prouve une nouvelle fois le manque d’humanité qui sied dans son instance. Si ces derniers temps le problème des « sans-papiers » émeut l’ensemble de la population, intellectuels, artistes, étudiants, académiques, politiques, sauf la Ministre en charge du dossier, la libérale néerlandophone Annemie Turtelboom, je ne peux que m’insurger du traitement que l’on inflige à Rudy Nzimo cet étudiant camerounais qui, après un voyage dans son pays d’origine s’est fait arrêté à l’aéroport, car la photo de son passeport ne lui ressemblait pas… En tant que Secrétaire général de l’Union des Étudiants de la Communauté française, j’avais déjà réagi à la problématique des étudiants étrangers dans une carte blanche commune cosignée par la CGSP enseignement, le SEL-Setca, la CSC-E et l’Unécof (cette carte blanche est disponible en suivant ce lien). Un étudiant en dernière année de polytechnique devrait avoir bien d’autres préoccupations que de savoir s’il pourra, à l’aube de la fin de son cursus, rester ou non sur le territoire belge, et ce, pour une sombre histoire de photo. Les autorités de son pays assurent pourtant l’Office des étrangers de l’identité de cet étudiant, mais rien n’y fait, une tentative d’expulsion, fort heureusement avortée, a été tentée ce jour.

Il est, pour moi, impératif que toute personne désireuse d’entamer, ou de poursuivre des études en Belgique et singulièrement en Communauté française, puisse le faire sans contrainte. Et qu’à l’issue des études, une fois diplômée, cette personne puisse travailler en Belgique sans restriction.

Permettre à ces étudiants de nationalité étrangère de suivre leurs études en Belgique est enrichissant tant pour la personne, son pays d’origine et nous qui par ce biais pouvons découvrir de nouvelles cultures, de nouvelles manières de penser,… qui ne peuvent que contribuer à un développement positif pour l’ensemble des habitants de notre territoire.

mercredi 15 avril 2009

Il ne faut pas généraliser l’image donnée.

Ces derniers jours, le métier de député régional s’est résumé à une image, celle de vacancier profiteur. Mais il ne faut pas généraliser le voyage en Californie d’une poignée de députés et l’assimiler au travail de tous les autres. Certains voyages sont d’ailleurs fort utiles pour se rendre compte de la manière dont se passent les choses à l’étranger, pour conclure des contrats économiques, pour découvrir de nouvelles cultures,…

Je ne conçois bien entendu pas le métier de député comme un métier touristique où l’on va de temps en temps au Parlement, que du contraire. Je suis persuadé que c’est à force de travail et d’acharnement qu’il est possible de mener à bien les objectifs que l’on se fixe.

Une fois de plus, certains ont exagéré et donnent une image négative du monde politique en général et c’est déplorable. Je veux défendre l’image de tous les députés qui passent leurs journées, soirées et parfois week-end en réunion, en session, en commission pour défendre leurs idéaux en proposant des textes de loi permettant d’améliorer le quotidien des gens. En tout cas, si je suis amené à siéger, c’est la manière dont je conçois les choses !

vendredi 10 avril 2009

Programme du week-end

Vous souhaitez me rencontrer ce week-end ? Pas de problème, voici mon agenda.

Vendredi 10 avril

20h30 : SoniCorchestra en concert à la salle le Guinguet de Thoricourt

Samedi 11 avril

14h30 : Bavard'Âge à la Maison du Peuple de Naast

20h00 : Festival de DJ's à la Maison du Peuple d'Ecaussinnes d'Enghien

jeudi 9 avril 2009

Et pour Ecaussinnes...

On ne peut pas encore dire que la campagne soit réellement lancée. Les premières conférences de presse sont derrière nous, mais les panneaux électoraux ne sont pas encore installés, aucun tract n’a encore été distribué,… Néanmoins, la motivation est là et les idées ne manquent pas. La Région Wallonne est par essence même la tutelle qui peut améliorer nos communes, notamment dans leur infrastructure, pas le biais de subventions. Dans le bilan de la mandature 2004-2009, on peut constater qu’Ecaussinnes n’a pas été la première commune qui a bénéficié de ces aides, non pas par mauvaise volonté de la Région, mais par manque de projets exprimés par les majorités qui se sont succédées. Je suis persuadé qu’avec un bon relais au niveau régional, à défaut d’une majorité innovatrice, il existe une possibilité de développement pour Ecaussinnes.

Il y a, à Ecaussinnes, un manque évident d’infrastructure culturelle. Mis à part le « Centre culturel de l’Avedelle » qui ‘a de culturel que le nom, notre commune fait pâle figure à côté des entités voisines. Bien entendu, il n’est pas question de construire une salle similaire à Forest National, mais, à notre échelle, un lieu de développement culturel est indispensable pour le bien-être de tous. La culture permet à chacun une émancipation et apporte une plus-value à tout un chacun.

Au niveau du logement, Ecaussinnes a déjà raté une fois le coche et a dû passer une séance de rattrapage. Hors de question que cela se reproduise si la commune à un relais sur place qui peut veiller au suivi des dossiers et à rappeler aux intéressés qu’ils doivent les rendre. Vu les nouveaux programmes d’investissements que propose le PS et vu la demande sur Ecaussinnes, il est impensable, à l’avenir de ne pas pouvoir bénéficier de ce genre de logements. Par ailleurs, je souhaite que tous puissent avoir un logement là où ils le souhaitent (dans des limites urbanistiques raisonnables, bien entendu) et à un prix abordable, c’est pourquoi je veux mettre l’accent sur les différentes aides régionales que l’on peut développer pour permettre à tous d’avoir le toit de leur choix !

Les infrastructures sportives de notre commune deviennent vétustes et ne sont plus adaptées pour accueillir des sports de haut niveau sur Ecaussinnes. L’état du terrain de football est déplorable, les problèmes techniques au Hall Polyvalent n’en finissent plus, de nouveaux clubs ne trouvent pas d’endroit où s’installer, les femmes/filles sont souvent obligées d’aller dans des entités voisines pour pratiquer le sport de leur choix. Il est impératif d’adapter les infrastructures sportives et d’ouvrir l’offre sportive à une vaste gamme pour tous.

Pour Ecaussinnes, à la Région, je souhaite défendre la création d’infrastructures culturelles, la rénovation et l’amélioration des infrastructures sportives et une augmentation du nombre de logements sociaux ainsi qu’une amélioration des aides au logement. Et ce n’est qu’un début…

vendredi 3 avril 2009

Programme du week-end

Vous souhaitez me rencontrer ce week-end ? Pas de problème, voici mon agenda.

Samedi 4 avril

12h : Prise des photos officielles pour la campagne - Boulevard de l'empereur à Bruxelles

17h : Arrivée de la course "Triptyque des Monts et Châteaux" à la gare de Soignies

21h : 100 ans de la Maison du Peuple de Marche-lez-Ecaussinnes

Dimanche 5 avril

10h : Marché de printemps à la Place Cousin à Ecaussinnes

12h : Dîner du club cycliste "Vélo Sprint" à la Maison du Peuple de Naast

Du bon usage de la Scandinavie

Quelques réflexions en vrac, inspirées par l'actualité

a) le G 20 d'abord : comme l'écrit le prix Nobel d'économie Paul Krugman sur son blog, on s'attendait à moins, mais la crise n'est pas finie, loin de là. La Chine manifeste actuellement ouvertement son inquiétude devant la valeur réelle des titres de la dette américaine qu'elle détient en masse et la consommation occidentale de biens chinois diminue... l'économie internationale est comme un jeu de dominos... sauf que ce n'est pas un jeu. Je pense que l'événement le plus remarquable est que le G20, créé au lendemain des crises financières de moindre ampleur des années 1990, ne regroupe pas uniquement des États de l'hémisphère sud et s'impose par rapport aux autres instances internationales. Cela nous permet de rêver d'un "village mondial" bien régulé, égalitaire... mais ne rêvons pas, le sommet qui s'achève marque un progrès, mais pas la fin de l'histoire.

b) la Belgique, paradis fiscal ? Je viens d'entendre cela à la radio... en tout cas, ce paradis n'est pas ouvert aux salariés et aux indépendants que l'on menace d'une nouvelle politique de rigueur.

c) le bel avenir du modèle scandinave ? Au Parlement wallon (rappelons que je suis candidat à un siège dans cette enceinte), la gauche et la droite s'affrontent et dialoguent. Dans le cadre d'un débat sur le chômage wallon, le MR évoque le modèle scandinave... J'aimerais savoir de quoi on parle exactement. La Scandinavie est le berceau et a été la référence de la social-démocratie moderne jusque dans les années 1970 : des services publics de qualité moyennant une fiscalité élevée, une concertation sociale permanente entre l'État, le patronat et les syndicats, garante du plein-emploi et de reconversions industrielles efficaces sans coûts sociaux.... Si c'est ce modèle qui est devenu la référence des libéraux francophones, je ne peux que me réjouir, mais je crains qu'ils n'aient retenu que le slogan danois de la "flexsécurité" (entendez flexibilité et sécurité)... et, euh, surtout la notion de flexibilité. Enfin, on verra, restons à l'écoute et notons que l'on n'ose plus parler du modèle anglo-saxon de Thatcher, Reagan et Bush, responsable de l'état du monde actuel. L’avenir est bien au socialisme !

jeudi 2 avril 2009

Ciel bleu et nuages

Le printemps est de retour... pour la 2e fois. Je ne boude pas mon plaisir et espère une campagne sous le soleil.



Beaucoup de nuages cependant dans l'actualité

1) l'évolution de l'économie est le dossier le plus préoccupant. Le chômage européen vient de franchir la barre des 8% tandis que l'inflation est inférieure à 1%. La mauvaise nouvelle pour les travailleurs serait-elle compensée par une bonne nouvelle pour les consommateurs ? Hélas non, la majorité des consommateurs étant eux-mêmes des travailleurs (ou d'anciens travailleurs, ou de ch^meurs qui aspirent à travailler), c'est une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Un taux d'inflation si faible indique surtout que l'on consomme moins en Europe parce que les revenus diminuent, notamment du fait de la progression du chômage. L'inflation doit être combattue lorsque, comme dans les années 1970, son taux est plus important que celui du développement de l'économie réelle. Dans les autres cas, elle est aussi une forme d'électrocardiogramme de l'état de l'économie et un électrocardiogramme plat n'est pas une bonne nouvelle.

2) le G20 aura vu l'affrontement de deux conceptions du traitement de l'économie malade. Pour les progressistes (G. Brown et Obama), il faut soigner activement le malade et investir dans les "médicaments", soit concrètement dans des plans de relance. Pour la droite, le malade guérira tout seul, il suffit d'être patient et, le cas échéant, de recommander la diète, soit concrètement réduire les dépenses publiques. Curieusement, on prétend en Europe que nous pourrions nous passer de plan de relance parce que la Sécurité sociale, plus importante qu'aux USA, protégerait les économies nationales. En clair, le fait qu'une personne qui perd son emploi puisse continuer à consommer grâce à ses allocations de chômage permettrait d'éviter la déflation et une aggravation de la crise ; C'est amusant d'entendre cela dans la bouche de la droite néo-libérale et peut-être pas entièrement faux au plan macroéconomique. Mais ne nous leurrons pas : l'hostilité de la droite aux politiques de relance dissimule une hostilité à toute réforme fiscale qui n'imposerait pas que les revenus du monde du travail. Et prétendre que les revenus de remplacement versés par la sécurité sociale peuvent à eux seuls, ou presque, garantir la santé de l'économie, c'est ignorer la modicité de leurs montants.... cette modicité résultant elle-même de l'absence de réforme fiscale... CQFD

3) Et le Forem... J'ai apprécié la rapidité avec laquelle le gouvernement wallon a donné suite à un rapport très critique à l'égard de la gestion de son administration, mais, selon la formule consacrée, il ne faudrait pas "jeter le bébé avec l'eau du bain". Partout en Europe, des institutions comme le Forem essaient d'orienter les chômeurs vers les emplois qui existent encore sur le marché, en assurant, au besoin, leur recyclage professionnel. En Scandinavie, cela marche, ou a marché, mieux, c'est certain et là, la reconversion commençait parfois avant même la fermeture des entreprises, tant la collaboration entre patronat, syndicats et gouvernement était efficace. L'alternative, c'est le marché du travail sous la forme d'un marché aux esclaves. En Wallonie, le PS se bat pour une modernisation des outils publics de lutte contre le chômage et une réforme de l'enseignement professionnel.