vendredi 17 juillet 2009

Du changement pour une stabilité à Ecaussinnes

L’Union Socialiste Communale (USC) d’Ecaussinnes souhaite un changement significatif à la tête de notre commune. Les événements du début du mois de juillet sont le reflet d’un malaise certain au sein du personnel communal, comme au sein de la population. Ils mettent en exergue les tensions qui règnent au sein du Collège communal et son incapacité à gérer la commune. Si Christine Hemberg est montrée du doigt comme étant le maître d’œuvre de la situation catastrophique de notre commune, et elle est sans aucun doute en partie responsable de la situation actuelle, notamment par son attitude, mais elle ne doit pas être la seule à porter la responsabilité de l’absence de gestion de notre commune et des conflits permanents qui y règnent. Aux yeux du Parti Socialiste, c’est l’ensemble du collège qui est fautif vis-à-vis de la situation consternante dans laquelle est plongée Ecaussinnes. L’essentiel des problèmes naissent des conflits interpersonnels au sein de l’exécutif communal. Celui-ci, dans sa globalité doit en assumer les conséquences. Nous souhaitons un changement au sein de l’ensemble du collège pour que la situation actuelle cesse et que notre commune puisse retrouver la sérénité des débats et être enfin gérée par une équipe qui à l’ambition de faire d’Ecaussinnes un village où il fait bon vivre.

Le Parti Socialiste organisera, aux alentours du 15 août, une table-ronde réunissant tous les représentants politiques écaussinnois sur le thème du fonctionnement des institutions à Ecaussinnes. L’un des buts de cette table-ronde est de pouvoir dégager une nouvelle majorité stable marquant le changement.

vendredi 10 juillet 2009

Situation impensable à Ecaussinnes

Depuis le début de la législature, la commune d’Ecaussinnes subit la gestion d'une majorité de façade, je devrais plutôt dire le manque de gestion d'une absence de majorité politique. A présent, le personnel communal, qui vit au quotidien les tensions internes au collège, est en grève et ce sont les services publics locaux qui sont paralysés.

La tension sociale actuelle est, le résultat d'une querelle mesquine entre l'échevin des finances et l'échevine des travaux. Le premier, alors Bourgmestre faisant fonction, a autorisé le personnel à accompagner dans son deuil Mme Plisnier, notre secrétaire communale et mis à disposition de l'organisation des funérailles du mari de celle-ci et collègue des membres du personnel communal, une salle et un car. La seconde a contesté la légalité de ces décisions. Ordre, contre ordre, désordre. Mesquinerie aussi Les syndicats réclament aujourd'hui non seulement un minimum de considération pour le personnel de la commune, en d'autres termes, dans le cas présent, le droit de chacun à accompagner un proche dans le deuil, mais un minimum de cohérence dans les décisions. Ecaussinnes a la réputation d'un Cloche merle wallon depuis décembre 2006, mais cette semaine nous sommes descendus bien bas. Il y avait derrière tout cela la mort d'un homme, un peu de décence était exigée. C'était l'occasion de mettre en sourdine les querelles de personnes. Cette occasion a été manquée.

Il est impératif de rétablir à Ecaussinnes la stabilité et la tranquillité que le village connaissait quand Daniel Delloy ou Jean Dutrieux la dirigeaient, c’est la condition d'une bonne gestion et de la confiance de nos concitoyens dans leurs représentants politiques.

Le Parti Socialiste invite le collège communal à rétablir la paix sociale en engageant d'urgence une négociation avec les syndicats sur les grands axes de la gestion des ressources humaines de la commune. Il est impératif de garantir un emploi de qualité à Ecaussinnes, protéger le personnel par un statut et peut-être aussi, donner un sens à la polémique jusqu'à présent stérile entre Sébastien Deschamps et Christine Hemberg, en définissant un cadre réglementaire pour les avantages sociaux que la loi n'impose pas mais qu'on est en droit d'attendre d'une politique du personnel humaniste.

Il est également essentiel de bâtir une majorité autour d'un projet. Nous savons que la situation d'Ecaussinnes est particulière. A l'exception du PS, toutes les familles politiques ont éclaté : écologistes, libéraux, chrétiens ... si je ne me trompe, le MR vient même de mettre sous tutelle la section locale afin de tenter de fédérer les 3 ou 4 factions existantes. Les partis ne correspondent pas aux listes électorales, les frontières entre les groupes politiques sont floues, les inimitiés entre les membres du collège sont vives et le Code de la Démocratie locale n'est pas un manuel pour thérapies de groupe. L'alternative est simple : soit le ridicule va tuer la démocratie locale, soit nous allons pouvoir travailler ensemble au service de nos concitoyens. Et à ce point de vue, Le Parti Socialiste, tient à le répéter, il est tout prêt à travailler dans l’intérêt général de la population, comme il l’a toujours fait !

lundi 6 juillet 2009

La bête n'est toujours pas morte

Il s’en est fallu de peu, mais la bête noire n’est pas revenue. Alors que nous nous réjouissions, en Communauté française de Belgique d’avoir éradiqué le Front National du Parlement de la Région wallonne et de la Communauté française, chez nos voisins français, et pas très loin de chez nous, le Front National était en passe d’occuper la Mairie d’Hénin-Beaumont. Daniel Duquenne, sur une liste « divers gauche », soutenu par l’ensemble des forces démocratiques s’est imposé avec 52,4 % des suffrages exprimés, renvoyant ainsi les extrémistes à leurs fantasmes. L’heure n’est pourtant pas totalement à la fête. Dans le même temps, le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, tenait des propos à la gloire des dictateurs, principalement en vantant Hitler. Des propos de la sorte doivent être condamnés sans réserve et de manière exemplaire.

Attention donc, la bête n’est toujours pas morte ! Continuons à travailler ensemble pour renforcer la démocratie !

vendredi 3 juillet 2009

Relancer l'emploi et l'économie

La FEB a fait part de sa vision de la résolution de la crise économique. Celle-ci se résume simplement : Travailler plus pour le même salaire et plus vieux. Ce qui est bien entendu inacceptable. Ce n’est pas comme ils le prétendent en « réduisant le temps de loisir » que l’économie sera relancée, que du contraire. Je suis convaincu que c’est en faisant l’opération inverse que l’on créera de l’emploi et de la relance économique, mais pour ça, il faut investir au départ. Imaginons une réduction du temps de travail, en gardant le même salaire et en engageant en compensation de cette diminution, cela donnera plus de gens au travail, un meilleur pouvoir d’achat et donc une relance de la consommation.

La question est bien sûr de savoir qui doit faire l’effort financier pour permettre en place une telle mesure. L’État est sans doute le mieux placé et pour deux raisons. La première est qu’il est capable, en acceptant un déficit d’investir les sommes nécessaires et la deuxième est que si la consommation est relancée, les recettes TVA seront en augmentation et donc renfloueront le budget de l’État !

Il existe donc des possibilités pour relancer l’emploi et l’économie, il suffit d’une volonté politique pour les mettre en place !