mardi 28 décembre 2010

Un chèque énergie au rabais

En janvier 2009, le PS a obtenu du conseil communal le vote d’un chèque énergie, destiné à alléger la facture des Ecaussinnois.

Cette proposition attend depuis bientôt 2 ans sa mise en œuvre par la majorité.

Par contre, ces derniers jours, vous avez certainement reçu dans votre boîte aux lettres la proposition d’une « aide chauffage » signée conjointement par le Président du CPAS et la Bourgmestre.

Qu’a obtenu le PS pour les Ecaussinois au conseil communal en 2009 ?
Une prime de 105 € pour tous les ménages dont les revenus nets imposables ne dépassent pas 26 000 €.
Une prime de 52,5 € pour tous les ménages dont les revenus nets imposables sont compris entre 26 000 et 38 000 €.

Que propose la majorité fin décembre 2010 ?
Une aide, dont le montant n’est pas déterminé pour tous les ménages dont les revenus bruts imposables ne dépassent pas 15 365 €, ce montant de base devant être majoré de 2 845 € par personne à charge.

Que faut-il en penser ?
1) Une décision du conseil communal n’est pas respectée.
2) La majorité mène une politique énergétique au rabais.
3) Aucune suite n’est donnée non plus à la proposition déposée par le PS à l’automne.

Ecaussinnes a besoin d’une autre ambition !

lundi 8 novembre 2010

Alléger la facture énergétique des Ecaussinnois

Lors du conseil communal du mois de novembre, le PS a réclamé la mise en œuvre d’une politique énergétique permettant de réduire la facture des ménages et, en même temps, de respecter l’environnement.

Le PS a déposé trois propositions concrètes.

1. Le PS réclame du Collège l’octroi d’un chèque énergie aux ménages économiquement défavorisés. Il s’agit d’appuyer un dispositif mis en place par le Ministre Paul MAGNETTE. Il s’agit aussi de respecter le vote à l’unanimité par le conseil communal du mois de janvier 2009 d‘une proposition du PS. Depuis près de deux ans, la majorité ne tient pas compte de cette décision démocratique. A l’approche de l’hiver, il est encore possible de mettre en œuvre ce dispositif pour lequel des moyens ont été prévus au budget ! Le budget nécessaire à cette mesure a été estimé à 500 000 €, la moitié de la somme que la majorité voulait investir pour une nouvelle rénovation d’une potentielle salle du Conseil communal, la troisième du nom, en juin. Fort heureusement, ce nouveau projet inutile a été bloqué grâce à l’initiative du PS !

2. Le PS demande au Collège d’intensifier l’investissement de la commune dans l’équipement des services publics en dispositifs économes de chauffage et d’éclairage. Une priorité pour le PS est d’équiper en particulier les écoles afin que le confort des élèves ne subisse pas les conséquences de nouvelles envolées des tarifs. Les recettes budgétaires d’aujourd’hui doivent être intelligemment utilisées pour que l’impôt n’augmente pas demain.

3. Le PS invite le Collège à mettre à étudier les possibilités d’une intervention directe de la commune sur le marché énergétique local pour obtenir, pour les citoyens, les meilleurs tarifs. Le principe est simple : face à une société commerciale, 10 000 personnes sont plus fortes ensemble, représentées par un pouvoir communal, que 10 000 clients individuels. Les outils d‘une régulation existent, mais il faut les utiliser ou, en un mot, administrer. Le PS demande au Collège de présenter, avant la fin de l’année, un plan d’action pour 2011 et 2012.

mercredi 13 octobre 2010

La SNCB va-t-elle rester un service public ?

Le Conseil d’Administration de la SNCB prépare actuellement un nouveau plan de restructuration qui risque de mettre en péril la qualité de service public des chemins de fer. Les dispositions à l’étude ne sont effet guère réjouissantes pour les usagers, en particulier si ceux-ci comptent parmi les plus démunis et les personnes âgées.

Deux mesures ont retenu mon attention :

1. Tout d’abord, de nombreuses gares vont probablement fermer et, l’avenir nous le dira si celle d’Ecaussinnes figurera parmi les victimes. Fermer une gare permet sans doute de réaliser à court terme des économies mais a aussi trois conséquences :
● Premièrement, les services offerts aux usagers vont diminuer comme peau de chagrin. En effet, ce sont des dizaines de personnes qui ne pourront plus bénéficier des services rendus par les guichetiers. Or, ceux-ci ne se contentent pas de vendre des billets mais renseignent les voyageurs sur les horaires et les tarifs les plus avantageux. Le web, c’est pratique mais tout le monde ne dispose pas d’Internet pour consulter, en ligne, les services de la SNCB. Cette réforme va donc commencer par entretenir la fracture numérique en Belgique !
● Deuxièmement, bien que des licenciements ne soient pas encore annoncés, il est inévitable que la fermeture de gares signifie socialement au minimum le non remplacement des guichetiers actuels lorsque ceux-ci feront valoir leurs droits à la retraite.
● Enfin, on peut également s’attendre à une augmentation du prix à payer pour un billet. si on ne parvient pas à l’imprimer soi-même via Internet. L’expérience récente des nouvelles modalités de commercialisation des billets internationaux l’a montré et, en outre, l’on sait que les billets achetés au cours du voyage sont déjà majorés.

2. L’augmentation récente du prix de la Key Cards pourrait être annonciatrice des choix commerciaux de la SNCB et de la perte d’intérêt des gestionnaires de celle-ci pour la satisfaction de demandes sociales. La Key Card permettait des voyages de courtes distances à un prix attractif. et répondait notamment au besoin des personnes âgées qui profitaient du train pour aller faire leur marché dans une ville voisine ou encore à celui des demandeurs d’emploi qui devaient se rendre dans un ville proche. L’augmentation de son prix s touchera de plein fouet ces deux catégories sociales.

A travers ces mesures, la SNCB prouve qu’elle se détourne de ses missions de service public qui lui sont assignées. La faiblesse de son investissement dans le confort des navetteurs en est une autre preuve. Dans le meilleur des cas, nous sommes devenus des « clients » ; au pire, du bétail.

lundi 11 octobre 2010

La surdité politique de la majorité à Ecaussinnes

Au cours de la séance du conseil communal du 11 octobre, le PS a dénoncé à deux reprises la surdité politique du Collège et le développement d’un déficit démocratique à Ecaussinnes.

1. La majorité n’écoute pas le Conseil communal

Au mois de septembre 2010, le Parti Socialiste a déposé et fait voter, à l’unanimité, une demande de réfection en urgence d’une partie de la voirie communale. Cette délibération prévoyait que devaient être réparées en priorité les routes et les rues qui soit sont utilisées par les services du TEC, soit se situent aux abords d’une école, soit permettent l’accès au village.

Faisant fi de la délibération votée par le conseil, le Collège s’est borné à annoncer la réfection de quatre sites (Rue Maurice Canon, Rue de Castia, Rue Lefort, Place Cousin) dont les caractéristiques ne correspondent pas à la demande exprimée par les conseillers communaux, même si quelques travaux sont certainement là aussi nécessaires.

Le Parti Socialiste a maintenu sa demande initiale et invité le Collège à se conformer aux décisions du Conseil communal.

2. La majorité n’entend pas les citoyens

A Ecaussinnes, l’urbanisme fait débat. Actuellement, le dossier de la construction d’un immeuble à la rue du Daim a suscité la mobilisation d’un groupe de citoyens. Venus assister à la séance du mois de septembre, ils ont dû attendre plusieurs heures pour pouvoir s’exprimer.

Le PS ne dispose pas de toute l’information utile pour juger des contenus de ce dossier polémique dont la responsabilité de la gestion incombe au collège. Il a pris toutefois la position suivante. Premièrement, il est politiquement inadmissible qu’un Collège fasse fi de l’avis rendu par la commission consultative instituée en matière d’urbanisme par la Région wallonne et traite de façon cavalière des citoyens venus exprimer leurs doléances. Les comités de quartier constituent une expression respectable de la démocratie locale spontanée. Deuxièmement, il est incohérent de la part de la majorité actuelle de renoncer à réguler le développement immobilier à Ecaussinnes alors que plusieurs de ses membres ont fait campagne sur le thème de la conservation du caractère rural du village. 

Le PS a réclamé une modification du règlement d’intérieur du conseil communal prévoyant le droit des citoyens à être entendus en début de séance.

lundi 13 septembre 2010

Priorisation de la rénovation des voiries communales

Lors des conseils communaux, le PS dénonce fréquemment la mauvaise gestion des finances publiques par la majorité. En janvier 2010, nous avons critiqué le dépôt d’un budget annuel en déficit. En juin, nous avons obtenu l’annulation d’un projet qui aurait coûté près d’un million d’euros pour une nouvelle et inutile transformation de bâtiments administratifs.

Aujourd’hui le PS monte au créneau pour une autre raison : des travaux nécessaires à la sécurité des citoyens ne sont pas exécutés alors que les moyens financiers existent. L’état des rues et des routes du village est désastreux : nous sommes plus de 10 000 à les parcourir, des millions ont été votés pour les rénover et la commune n’effectue pas toutes les réparations nécessaires alors qu’un nouvel hiver approche.

On peut légitimement se poser des questions face à cette situation. L’état de la voirie du village résulte-t-il d’une usure, normale ou anormale, des matériaux ? De l’impact du passage des camions utilisés dans le cadre de la construction de nombreux immeubles ? Des conséquences de l’hiver dernier ? De l’incapacité de la majorité à s’entendre sur les dossiers que les échevins présentent ?

Le PS réclame non seulement des explications sur l’origine de la dégradation des routes communales, mais également un plan d’urgence pour garantir la sécurité des transports et le confort des déplacements.

Avant l’hiver, il est impératif que les principaux axes de circulation à Ecaussinnes soient remis en état afin d’éviter les accidents de roulage, mais également les dégâts qu’une chaussée dégradée peut causer à la suspension des véhicules des particuliers.

Lors du Conseil communal du mois de septembre, le PS a demandé que soient sécurisés en priorité les abords des écoles, les routes fréquentées par les transports en commun et les routes d’accès au village.

mardi 24 août 2010

De la rigueur, mais pas d’austérité

Dans le vocabulaire politique et économique du moment, deux mots tendent à être confondus alors qu'ils ne sont en aucun cas synonymes. Ces mots sont ceux de « rigueur » et d' « austérité ». Dans le langage communément employé par nombre de journalistes, ils désignent la politique économique que la droite européenne, à la recherche d'une harmonie avec les marchés financiers, tente d'imposer progressivement dans les Etats membres de l'Union européenne. Cette politique, déjà mise en oeuvre par le nouveau gouvernement britannique qui, pour rappel, est de droite conservatrice, se caractérise par des coupes sombres dans les dépenses des services publics et par une obsession compulsive pour le contrôle de l'inflation. Or, les termes de rigueur et d'austérité ne doivent pas être confondus. La notion de rigueur renvoie à une gestion responsable des finances publiques, consciente de la valeur de chaque euro et soucieuse de transformer l'impôt acquitté par le citoyen en un investissement durable pour la communauté. Autrement dit, un parti de gauche peut parfaitement se réclamer de ce principe pour définir ses orientations, particulièrement lorsque un contexte difficile interdit toute dépense hasardeuse. Par contre, la notion d'austérité renvoie à une toute autre philosophie. Elle exprime en fait la vieille idée, typiquement chrétienne, du "pari de Pascal", formulé au XVIIe siècle, selon laquelle une vie de privations et de renoncements garantirait l'accès à un paradis. Transposée dans le domaine de l'économie politique après un détour par le champ lexical des régimes alimentaires, elle prétend que la consommation de pain sec et d'eau garantit le retour à la santé. Or, un tel remède peut également tuer le patient.

En Belgique, le choix d'une gestion responsable et rigoureuse des finances publiques a été incarné, au cours des années 1990, par le gouvernement Dehaene-Di Rupo. Grâce à la mise en oeuvre de ce qui fut appelé alors un "Plan global", le volume de la dette publique descendit en-deçà de la barre des 100%. Les contraintes du redressement des finances nationales, dont la gravité de l'état menaçait la participation belge à l'Union monétaire européenne, ne permirent guère de nouveaux investissements publics mais la qualité des prestations sociales ne fut pas mise en question. En outre, les socialistes remportèrent des succès dans la poursuite des objectifs d'une amélioration de la qualité de vie des citoyens et de l'émancipation juridique des individus : les régimes actuel de réduction du temps de travail sont, notamment, un héritage de cette période. Enfin, cette politique de gestion rigoureuse des finances publiques permit à l'Etat belge, lors de l'éclatement de la bulle spéculative mondiale en 2008, de contribuer, à l'instar de puissances telles que l’Angleterre ou l’Allemagne, au sauvetage du système bancaire privé et, de la sorte, protéger l'épargne des ménages ainsi que de nombreux emplois. En Wallonie, le Plan Marshall représente une autre illustration du choix d'une politique « rigoureuse » et de la compatibilité de celle-ci avec la préservation d'une générosité sociale.

Une démonstration de l'inutilité économique et de la dangerosité sociale de l'austérité est par contre apporté par l'exemple récent de l'Irlande. Dans ce pays dont le « miracle » du « décollage » fut célébré il y a une quinzaine d'années, le gouvernement a choisi de répondre à la crise ouverte en 2008 en anticipant les mesures qui sont aujourd'hui préconisées par les néo-libéraux européens, soit une augmentation de la taxation et une réduction des dépenses publiques, incluant une diminution des salaires des fonctionnaires au premier rang desquels les personnels enseignant et soignant. Selon une récente analyse publiée par le New York Times, l'effet de cette politique ne s'est pas fait attendre : l'économie a plongé de 7%, la récession s'est installée et le chômage comme le déficit budgétaire ont augmenté. Les réformes, à la poursuite du mirage d'une relance massive par la stimulation des exportations, ont vraisemblablement enclenché une spirale du déclin. Par ailleurs, malgré ce choix de se comporter en bon élève de la classe néo-libérale, l'Irlande n'a pas été récompensée le moins du monde par les marchés financiers qui ne lui octroient pas des conditions d'emprunt sensiblement plus favorables que celles imposées aux Etats jugés laxistes. Ingrats les marchés financiers ? Non, logiques avec eux-mêmes : une économie appauvrie est traitée comme un mauvais débiteur, quels que soient ses choix politiques. Malgré cet éclairant précédent, l’Allemagne et l'Angleterre viennent d'emboîter le pas à l'Irlande.

La Belgique a-t-elle pour autant les moyens d'échapper à une cure d'austérité de type irlandais ? Pourra-t-on à nouveau, grâce à une présence des socialistes au gouvernement fédéral, rééditer l'expérience des années 1990 de la pratique d'une politique rigoureuse et éviter à nouveau un bain de sang social ? Notre pays souffre certainement de deux handicaps. Le premier est celui du volume de la dette actuelle, creusée par l'effort consenti par la collectivité dans le cadre du sauvetage des banques. Il expose le pays au risque d'une auto-alimentation de la dette, c'est-à-dire de devoir emprunter pour payer les intérêts et non plus pour rembourser le capital. Le second est celui de sa petite taille qui l'expose, un peu plus que d'autres, à la contrainte internationale représentée par les marchés financiers et les organisations intergouvernementales telles que l'UE ou le Fonds Monétaire International. Ces handicaps sont importants mais ne sont pas neufs : les socialistes les ont déjà surmontés dans les années 1990. Par conséquent, il est légitime de rester optimistes. Tout d'abord, le dialogue actuel du PS avec le nationalisme flamand protège la Belgique d'un éclatement qui l'affaiblirait dans les circonstances économiques actuelles. Ensuite, les potentialités de l'imagination politique de la gauche ne doivent jamais être sous-estimées. Dans les années 1990, Elio Di Rupo pilota l'opération de « consolidation stratégique » de Belgacom. Le mot fut moqué à droite et à l'extrême-gauche qui y virent le paravent d'une politique de privatisation sur le mode anglo-saxon. Il n'en était rien : cette opération préserva en fait, à travers le sauvetage du vieil opérateur public qu'était la RTT, les usagers, et désormais clients, de la téléphonie de la loi de la jungle pure et simple. Quinze ans après, c'est maintenant tout le pays qui a besoin d'une « consolidation stratégique » et le président du PS se profile comme Premier Ministre.

lundi 21 juin 2010

Le PS dit non au gaspillage

Le PS dit non au gaspillage financier et à une amputation du patrimoine immobilier de l’action sociale.

Lors de la séance du conseil communal du 21 juin, le PS réclame une utilisation des deniers publics en rupture avec le gaspillage avéré par les choix récents du Collège.

Tout d’abord, le PS a refuse de voter pour un projet d’une énième rénovation d’une salle de l’administration, sise Grand-Place, destinée une nouvelle fois à accueillir le conseil communal. Cette rénovation coûterait en effet pas moins d’un minimum de 1 million d’euros alors qu’une salle a déjà été rénovée et adaptée pour permettre au Conseil de se réunir dans des conditions permettant au public de suivre, de manière optimale les débats. Nous tenons également à noter que, pour la plupart des élus, ils n’ont jamais réclamé un tel privilège. Seuls certains membres du collège, la bourgmestre en tête, semblent dérangés à l’idée de se réunir dans la salle du bâtiment « des touristes » pour des raisons que nous ignorons.

Ensuite, le PS a contesté le bien-fondé de la création d’une « Maison multiservices », concept culturel flou et coûteux, et dont la subsidiation ne paraît pas garantie. Le PS appelle à la définition d’une politique culturelle en fonction d’une étude sur les activités culturelles qui sont organisées sur le territoire des communes voisines et qui pourraient bénéficier aux Ecaussinnois par le biais de partenariats intercommunaux, ainsi qu’une mise en valeur du patrimoine historique d’Ecaussinnes. Mais surtout, le PS dénonce le risque d’une réalisation de ce projet de « Maison multiservices » au détriment des objectifs sociaux en faveur du 3e âge. En effet, cette « maison » s’installerait dans le bâtiment de l’ancien hospice de Ste-Philomène qui appartient actuellement au CPAS empêchant ainsi la réalisation future sur ce site d’une extension des services de l’actuelle maison de repos. De plus, ce bâtiment serait cédé par le CPAS, dont la présidente f.f. est également en charge de la culture, pour 1 € symbolique. Alors que tant de personnes sont demandeuses d’un logement social, d’un centre d’accueil pour personnes âgées, mais qui peuvent néanmoins se débrouiller seules si elles sont à proximité des services offerts par la maison de repos,… la majorité ne trouve rien de mieux que d’utiliser des bâtiments à finalité sociale pour d’autres usages ! Le PS, à l’initiative de son conseiller du CPAS, Philippe DUMORTIER, a déposé un projet allant dans ce sens.

Concrètement, il s’agit de permettre aux personnes âgées menacées d’invalidité de continuer à vivre chez elles tout en bénéficiant d’une assistance ciblée sur leurs besoins grâce à un centre d‘accueil de jour et à un centre de sons de jour. A une époque caractérisée par l’allongement de l’espérance de vie, une telle politique est une urgence et est déjà poursuivie dans des communes telles que Mons ou La Louvière. L’argent que la majorité propose de gaspiller à hauteur de près d’un million d’euros pour la modernisation d’une salle à la Grand-Place pourrait être affecté au projet défendu par les socialistes pour Ste-Philomène.

mardi 15 juin 2010

En route vers 2012 !

Aux élections fédérales du 13 juin 2010, vous êtes presque un(e) sur deux à avoir voté pour le Parti Socialiste à Ecaussinnes. Je vois dans ce résultat une confiance légitime dans la capacité d’Elio DI RUPO à éviter au pays les conséquences économiques et sociales d’une crise institutionnelle grave. Les marchés financiers n’ont pas fait de cadeau à la Grèce : ils n’ont feront aucun à la Belgique. Des temps difficiles nous attendent et nous les surmonteront ensemble.

Pour ma part, à l’échelle de notre village, je m’engage à ne pas laisser la majorité actuelle utiliser l’argent public en dépenses inutiles. Il est impératif d’avoir une utilisation efficace, sociale et économe de cet argent public par les autorités locales. Le Parti Socialiste, malgré sa position dans l’opposition communale jusqu’en 2012 ne renoncera pas à l’action politique et à la défense de projets pour Ecaussinnes. Nous continuerons à porter des projets dont les valeurs fondamentales rencontrent les valeurs du PS : la solidarité, la fraternité, la justice et la liberté.

vendredi 11 juin 2010

Pour une régulation du monde de la finance


1. Renforcer le combat contre la grande fraude fiscale, notamment en généralisant l’échange automatique d’informations et en fixant une liste de paradis fiscaux sur base de critères plus stricts.

2. Introduire au niveau européen une taxe de 0.05% sur les transactions financières pour combattre la spéculation destructrice et rapporter 200 milliards d’euros à l’échelle européenne en vue de financer la relance de l’économie et de l’emploi.

3. Séparer banques d'affaires et banques de dépôts : on ne peut jouer à l'économie casino avec l'argent des épargnants (qui est en plus garanti par l'Etat).

Un pays stable, des emplois durables

jeudi 10 juin 2010

Le PS, votre protection sociale


La Sécurité sociale protège les citoyens contre les coups durs de la vie.

1. Consolider la Sécurité sociale en lui assurant un financement plus juste.

2. Accompagner l’insertion sociale par le travail, notamment en permettant aux jeunes en difficulté d’effectuer des stages de courte durée en entreprise.

3. Relever progressivement le revenu d’intégration sociale et les allocations les plus basses.

4. Réformer le régime actuel des allocations pour personnes en situation de handicap pour mieux les protéger contre la précarité et l’exclusion.

Un pays stable, des emplois durables

mercredi 9 juin 2010

La famille, c’est essentiel


Pour le PS, la famille est primordiale. C’est pourquoi nous voulons préserver son bien-être.

1. Revaloriser les allocations familiales du premier et du deuxième enfant.

2. Etendre le bénéfice des allocations familiales majorées aux familles dont les parents travaillent et perçoivent un bas salaire.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 8 juin 2010

Des soins de santé moins chers et de qualité


La santé n’a pas de prix » dit-on souvent. Et pourtant, pour bon nombre de Belges, la santé a un coût qui est encore trop élevé.

1. Mieux rembourser les lunettes et les appareils auditifs et rendre gratuits les appareils dentaires pour les moins de 18 ans.

2. Développer le programme « Priorité aux malades chroniques » pour permettre à ces malades de bénéficier de soins moins chers.

3. Offrir à chacun, à partir de 40 ans, le droit à une consultation gratuite de prévention et d’évaluation précoce des risques de santé.

Un pays stable, des emplois durables

lundi 7 juin 2010

+ de pouvoir d’achat pour les seniors


Pour le PS, les personnes qui ont travaillé toute leur vie doivent disposer de moyens suffisants pour profiter sereinement de leur retraite.
 
1. Ne pas toucher à l’âge légal de la pension et renforcer les pensions légales en garantissant leur financement pour faire face au défi de l’allongement de la vie.

2. Porter progressivement la pension minimum à 1.150€ nets par mois pour une personne isolée et pour une carrière complète.

3. Garantir la liaison au bien-être des pensions afin que le pouvoir d’achat des pensionnés évolue parallèlement à celui des travailleurs.

Un pays stable, des emplois durables

samedi 5 juin 2010

Bruxelles-Hal-Vilvorde ou Athènes ?

A première vue, BHV résume l’enjeu du 13 juin : les prochaines élections législatives fédérales seraient destinées à clarifier le rapport de forces entre les partis flamands et à inaugurer, sur cette base, un nouveau round de négociations institutionnelles.

Cette définition des termes de la crise actuelle n’est pas fausse, mais elle est trop limitée. Certes, la décision d’Alexandre De Croo de provoquer la fin du gouvernement Leterme II s’explique par un pari, très risqué, sur les chances de l’Open-Vld d’évincer le CD&V dans son statut de parti traditionnel capable de capter une part importante du vote régionaliste flamand. Certes, l’avenir de la Région de Bruxelles-Capitale et la redéfinition des droits des francophones de la périphérie de la capitale sont à l’agenda. Cependant, la Belgique ne souffre pas seulement des soubresauts d’une crise communautaire interne qui a commencé au début du siècle passé alors qu’un capitalisme francophone, mais pas essentiellement wallon, bafouait les droits culturels et la langue de la population néerlandophone. La crise qui menace notre pays comporte en effet une dimension internationale nettement plus grave dont l’étranglement socioéconomique de la Grèce et les émeutes d’Athènes démontrent la gravité. En effet, la Belgique n’est pas seulement caractérisée par un déficit d’unité politique, elle connaît, comme la Grèce et d’autres pays européens, un important déficit budgétaire.

Est-ce grave un déficit budgétaire ? « Oui », hurlent les économistes néolibéraux qui réclament simultanément une diminution des prestations sociales, du nombre de fonctionnaires et de la fiscalité. « Ca dépend », répondent ceux qui veulent bien se souvenir que les sciences économiques ne se résument pas aux options de Reagan, Thatcher et de leurs héritiers Bush, Cameron et Merkel. Pour les particuliers, l’endettement est un incontestable fardeau qui résulte essentiellement aujourd’hui des prix de l’immobilier, de l’énergie et de l’incitation à la surconsommation typique de la société de masse. Pour les communes, c’est un risque lourd pour leur autonomie. Pour les collectivités publiques de la taille d’une Région ou d’un Etat, c’est à la fois l’indicateur de difficultés et un outil, ou, en d’autres termes, la maladie et le remède. La dette publique résulte en effet d’un décalage entre le montant des recettes -que le pouvoir politique peut faire varier plus facilement qu’un travailleur son salaire- et celui de dépenses dont les citoyens sont normalement les destinataires finaux. En d’autres termes, bien administrée, la dette publique d’une collectivité de la taille d’une Région ou d’un Etat -je ne parle donc pas d’une commune comme Ecaussines- est l’instrument d’une politique d’investissement dans l’avenir. Elle ne devient inquiétante que lorsqu’elle dépasse le montant de la richesse nationale ou que lorsqu’elle sert essentiellement à payer les intérêts d’un capital que les pouvoirs publiques ne parviennent plus à rembourser.

Le déficit budgétaire belge est-il grave à l’aune de ces critères ? La réponse devrait être négative car les finances publiques ont été redressées de façon remarquable avant que n’éclate la crise boursière mondiale. Alors qu’elle atteint encore 130% du PIB dans les années 1990, elle passe en-dessous de la barre symbolique des 100% au début des années 2000, à la satisfaction des partenaires de l’Union Européenne. Entamé par les gouvernements Dehaene, l’assainissement des finances publiques ne donne pas lieu à un bain de sang social grâce à la présence des socialistes au gouvernement fédéral.

En outre, la dégradation récente des comptes nationaux est quasi exclusivement imputable au coût du sauvetage des épargnants avec l’argent desquels les multinationales bancaires avaient joué. Bref, objectivement, la soi-disant crise des finances publiques n’est pas le résultat d’un déficit de gouvernance en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles, mais des errements du capitalisme financier des rentiers.

Et pourtant… la Grèce vient de nous offrir l’exemple de ce qu’il peut advenir d’un petit Etat endetté et que sa faiblesse livre en pâture aux marchés internationaux. Qu’une partie de la faiblesse politique de la Grèce face au marché provienne de manipulations comptables dont ses gouvernements se sont rendus coupables importe peu. Fondamentalement, la crise grecque tire son origine à la fois d’un déficit budgétaire creusé par ses gouvernements de droite et d’un déficit de crédibilité internationale. La Belgique pourrait bientôt partager cette double caractéristique si elle ne devait plus être gouvernable le 14 juin au matin. A la lecture des interventions dans la presse des responsables politiques et économiques flamands, il paraît douteux que l’intention des nationalistes flamands soit de provoquer l’éclatement pur et simple du pays. Par contre, la taille des enjeux mis sur la table -qu’il s’agisse de la réforme de BHV ou de la Sécurité sociale- prouve que la négociation en vue de la formation d’un gouvernement sera ardue. Fondamentalement, l’enjeu de cette négociation est l’avenir de la répartition entre la Flandre et la Wallonie des ressources nationales : ni plus, ni moins.

Cette négociation sera difficile mais elle doit être rapide. Dans un tel contexte, seul un front francophone piloté par un parti de gauche responsable permettra d’aboutir.

La constitution d’un tel front n’est pas encore garantie: certains acteurs francophones, notamment à Bruxelles, restent tentés par la démagogie populiste et certains ennemis du PS croient encore à l’efficacité électorale de la calomnie. Or, la Belgique ne peut se payer le luxe d’une nouvelle interminable négociation gouvernementale comme aux dernières élections législatives. Si ce scénario se répète, le ridicule nous tuera cette fois car les spéculateurs, déjà occupés à jouer avec l’euro, profiteront du vide du pouvoir et s’amuseront à nos frais avec les titres de la dette belge.

Le 13 juin, nous devons voter pour un parti qui, après avoir relancé l’économie wallonne, peut réformer et sauver la Belgique. Ce parti, c’est le PS !

vendredi 4 juin 2010

En toute sécurité


Les autorités publiques doivent garantir la sécurité et la qualité de vie dans les espaces publics.

1. Renforcer la présence des policiers locaux dans les rues en les déchargeant des tâches administratives.

2. Lutter contre le sentiment d’impunité en favorisant le recours à des peines alternatives à la détention (travail d’intérêt général, peine de formation…) afin que la personne condamnée se voie infliger une sanction effective.

3. Créer un système d’indemnisation plus rapide, sous forme d’avance, pour les victimes d’actes de violence ou de catastrophes.

4. Apporter une réponse rapide et proportionnée aux problèmes de délinquance des mineurs par un accompagnement éducatif intensif, des travaux d’intérêt général, pour les faits les plus graves, un enfermement.

5. Moderniser le matériel et les infrastructures des services de secours et améliorer le statut des pompiers, tant professionnels que volontaires.

Un pays stable, des emplois durables

jeudi 3 juin 2010

Oui à l’écologie sociale et à la mobilité solidaire


Pour le PS, l’écologie et la mobilité durable doivent être accessibles à tous les citoyens sans distinction. C’est l’écologie sociale voulue par les socialistes.

1. Encadrer les prix de l’énergie pour qu’ils n’augmentent pas plus que chez nos voisins et renforcer les aides « énergie » quel que soit le combustible utilisé (tarifs sociaux, fonds mazout, …)

2. Diminuer les tarifs « Go Pass » pour les jeunes.

3. Améliorer la ponctualité et la sécurité des trains, notamment en accélérant l’équipement des trains en systèmes de sécurité et en renforçant le personnel dans les trains.

4. Indiquer sur les étiquettes l’empreinte écologique des produits, leur durée de vie et leur caractère réparable pour permettre au consommateur de faire ses achats en toute connaissance de cause.

Un pays stable, des emplois durables

mercredi 2 juin 2010

La vie moins chère


L’augmentation du coût de la vie est une réalité qui touche durement les familles. Le PS veut développer un modèle de société éco-solidaire qui renforce le pouvoir d’achat et qui garantisse à chacun le droit de vivre dignement.

1. Contrôler le prix de 200 biens et services considérés comme de première nécessité.

2. Garantir la transparence des offres pour les abonnements de téléphone, gsm et Internet, notamment grâce à un simulateur de tarifs.

3. Favoriser l’accès à la propriété en renforçant la déductibilité fiscale pour habitation unique en fonction des revenus.

4. Maitriser les loyers excessifs en favorisant, grâce à des incitants fiscaux pour les propriétaires, la fixation de loyers sur base d’une grille de référence par sous-région.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 1 juin 2010

L'emploi, notre priorité absolue


La crise économique frappe durement les familles et les travailleurs. Pour le PS, la première des priorités est de soutenir l’emploi, de valoriser le travail et de favoriser la création d’activités économiques. Le PS veut également soutenir les indépendants, les créateurs d’emplois, surtout au moment où ils se lancent.

1. Relever progressivement le revenu minimum non imposable en ciblant d'abord les bas et moyens revenus (il est aujourd'hui de 6.400€. En fonction des disponibilités budgétaires, on pourrait l'amener à 6.800€, soit un gain fiscal de 100€ pour les ménages concernés).

2. Réaffecter le budget des intérêts notionnels à des politiques d’augmentation des salaires et de création d’emplois.

3. Développer la création d’emplois durables dans le secteur de l’aide aux personnes et des filières vertes.

4. Retirer les aides à l’emploi et les avantages fiscaux aux entreprises qui licencient massivement tout en faisant des bénéfices.

5. Soutenir les petits indépendants qui se lancent en remplaçant les cotisations sociales forfaitaires de la première année par des cotisations attractives proportionnelles au chiffre d’affaires.

6. Mieux accompagner les demandeurs d’emploi pour retrouver un travail en mettant en place un suivi individualisé dès leur inscription à l’ONEm.

Un pays stable, des emplois durables

lundi 31 mai 2010

Un pays stable



Le PS est prêt à prendre ses responsabilités pour sortir le pays de la crise. Il veut aboutir à des réformes institutionnelles qui stabilisent le pays et établissent un fédéralisme de prospérité basé sur un double socle :

a. l’Etat fédéral doit garantir des droits et libertés à chacun et assurer la régulation et la solidarité : protection sociale, solidarité entre les personnes, droit du travail, cohésion économique et sociale, concertation sociale ;

b. une autonomie et des responsabilités accrues pour les Régions afin de leur permettre de mieux préparer l’avenir : création d’emplois durables, développement économique, écologie sociale, innovation…

Un pays stable, des emplois durables

vendredi 28 mai 2010

Les propositions phares du Parti Socialiste pour les élections du


A partir de lundi 31 mai, je vous invite chaque jour sur ce blog pour retrouver une série de propositions phares du Parti Socialiste pour les élections législatives fédérales du 13 juin 2010.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 25 mai 2010

Le 13 juin, votez PS

Le 13 juin, nous serons appelés aux urnes afin de voter pour la Chambre des Représentants et le Sénat.

Ces élections, vous ne les vouliez pas, le Parti Socialiste n’en voulait pas non plus !

Pour le Parti Socialiste, la lutte contre la crise économique, le travail pour permettre à tous d’avoir un emploi et la préservation de notre modèle social étaient prioritaires. Les libéraux du Nord du pays en ont décidé autrement.

Le Parti Socialiste était et reste prêt à discuter de réformes institutionnelles qui permettront la stabilité de notre pays et à établir un fédéralisme de prospérité basé sur des Régions aux compétences renforcées.

Il est impératif de sortir de la crise le plus rapidement possible pour que l’on puisse s’atteler aux réels enjeux : l’emploi, les pensions, la santé, la sécurité sociale,…

L’enjeu des élections du 13 juin sera d’établir le rapport de force qui influera sur le pays que nous voulons au service de tous et porteur de solutions sociales.

Le 13 juin, si vous voulez un pays stable et des emplois durables, si ce que vous attendez de nos femmes et hommes politiques est repris plus haut, n’hésitez pas, votez pour les candidats du Parti Socialistes.


samedi 1 mai 2010

Discours du 1er Mai


L’année dernière, à l’issue de mon discours du 1er Mai, certains, parmi vous, m’ont fait observer que j'avais parlé trop longtemps. Cette année, jusque jeudi dernier, mon discours tenait en une page. Je voulais que vous puissiez rapidement profiter du concert de Rock en Stock qui nous attend.

Ce discours, que je voulais synthétique, disait, en substance, combien j’étais heureux de me trouver devant vous, en cet instant, ce qui signifie que vous m’avez réélu à la présidence de l’USC et ce, à la quasi unanimité. Je voulais aussi vous remercier pour votre mobilisation : j'étais le seul candidat, il n'y avait donc pas de réel enjeu mais la présence de tant de personnes, un beau jour de printemps, m'a fait chaud au coeur. Je voulais également vous dire combien j’étais heureux d’être devant vous, comme président d’une USC unique. En effet, vous n’êtes pas sans le savoir, depuis le 1er mars, les sections de Marche-lez-Ecaussinnes et d’Ecaussinnes ont décidé de concentrer leurs forces au sein d’une organisation structurée, l’USC d’Ecaussinnes. Je voulais arrêter mon discours là et puis BHV en a décidé autrement.

Les derniers événements, au sein du Gouvernement fédéral, semblent nous conduire inéluctablement vers des élections anticipées, vraisemblablement le 13 juin. Notre pays est menacé par une tempête institutionnelle et par une grave crise socioéconomique. La fin du Gouvernement Leterme, c'est aussi la fin d'un gouvernement dont faisait partie le Parti Socialiste, qui n’aura plus l’opportunité, dans les prochains jours de piloter les réformes socioéconomiques nécessaires en ces temps de crise. Notre pays est à la merci de la droite nationaliste et de spéculateurs internationaux qui nous menacent du même sort que la Grèce.

Nous devons donc, dès aujourd’hui, nous mobiliser pour les élections législatives. Si le Parti Socialiste a pu remporter les élections régionales de l’année dernière, c’est grâce au soutien des militants, à leur investissement et à leur travail. Sans vous, je n'aurais pas pu recueillir près de 1850 voix pour le Parti. Les nouvelles élections vont se dérouler dans un contexte de crise économique et sociale, de tensions communautaires et peut-être même de xénophobie s'il vient à l'idée d’un parti de droite d'exploiter, en plus, le débat sur le voile. Parce que oui, si le communautaire a amorcé la bombe, les principaux risques pour la population sont une explosion du chômage et une diminution des revenus du travail.

Un gouvernement de gauche est nécessaire en Belgique. Je ne veux faire peur à personne ce soir, car cela devrait être un jour de fête. Mais il faut regarder par-delà nos frontières avec lucidité. Là, où la gauche échoue, comme en France ou en Italie, c’est la droite dure qui s’affirme. L’extrême-droite de la famille Le Pen, ou la droite populiste de Silvio Berlusconi, ou encore les héritiers de Pim Fortuyn aux Pays-Bas. Une grave crise du libéralisme ne garantit pas la victoire de la gauche. Par contre, elle la rend indispensable. Nous allons devoir lutter ensemble pour que cette victoire ait bien lieu.

La stratégie de la droite est celle du chaos. Les libéraux sont les responsables des crises que nous vivons actuellement. La droite joue un double jeu se voulant être des sauveurs belgicains de la nation, mais, parallèlement à cela, qui flingue la négociation avec l'objectif à court terme de séduire les bruxellois ! La droite, chers camarades, joue sur tous les tableaux.

Un dernier mot, à propos d’Ecaussinnes. En 2012, le scrutin sera communal. Les enjeux sont certainement moins dramatiques que ceux qui touchent, aujourd’hui, le fédéral, mais, ils ne doivent cependant pas être sous-estimés. Nous ne gagnerons pas ces élections en tirant à boulets rouges sur la majorité. Nous devrons présenter à nos concitoyens des projets ambitieux et réalistes pour notre commune. Après six années de disputes de bacs à sable, un parti doit siffler la fin de la récré : c'est le Parti Socialiste. Si nous échouons à rendre à la population le goût et le respect de la politique, nous serons condamnés à l’opposition et la porte sera grande ouverte pour le premier populiste venu.

Si la confection d’une liste électorale pour les communales de 2012 n’est pas encore à l’ordre du jour, il est impératif que celles et ceux qui veulent s’investir pour la commune et prendre part à l’aventure électorale commencent le travail dès à présent. Ecaussinnes nous offre cet avantage d’être un village dans lequel il se passe toujours quelque chose et donc, dans lequel, aller à la rencontre des citoyens est chose relativement aisée. En m’accordant votre confiance et en me réélisant à la tête de l’USC, vous me donnez pour mission de conduire le Parti Socialiste et de défendre ses valeurs. Je m’efforcerai de continuer à mériter la confiance que vous m'accordez depuis 3 ans et demi. La campagne électorale qui s'annonce est un combat fédéral mais elle est aussi la première étape d'un combat pour Ecaussinnes.

Depuis 125 ans, le Parti Socialiste est créateur de progrès. Avec vous, il le restera.

Je vous souhaite à toutes et tous une bonne fête du 1er Mai !

dimanche 25 avril 2010

A moins de 25 km d'Ecaussinnes, BHV !

L’actualité politique de ces derniers jours, voire même de ces dernières semaines, derniers mois, se résume à trois lettres. Trois lettres qui font l’impasse sur les problèmes socio-économiques, sur les solutions à trouver pour la crise financière que nous traversons actuellement,… Ces trois lettres, symbole actuel des tensions communautaires de notre pays, ces trois lettres initiales d’un arrondissement politique et judiciaire qui secoue la Belgique et qui risquent de plonger notre pas dans une crise institutionnelle profonde.


Mais derrière BHV, ne se trouve pas uniquement un problème qui semble obscur à de nombreux wallons comme peut-être à de nombreux flamands. Derrière les négociations qui se jouent actuellement, se trouvent les droits et la qualité de vie de plus d’un million de francophones, à Bruxelles et en périphérie bruxelloise. Une scission pure et dire de cet arrondissement électoral et judiciaire signifierait la fin pure et dure des droits de ces derniers et un isolement des francophones de Bruxelles.


Notre pays a besoin, aujourd’hui plus que jamais de stabilité pour s’occuper des problèmes socio-économiques du moment. Sans accord sur BHV, nous nous dirigeons tout droit vers une crise politique majeure, dont personne ne connaît l’issue.


Il est impératif de négocier pour aboutir rapidement, néanmoins sans fixer de date butoir, à un accord sur BHV, afin de mettre cette problématique derrière nous et de régler définitivement un problème qui empoise le monde politique depuis bien trop longtemps.


Au-delà des symboles, ce qui importe, c’est d’améliorer le quotidien des personnes concernées directement par ce problème mais également l’ensemble de la population, victime du manque d’initiatives au niveau socio-économique.


Si les députés néerlandophones devaient tenter de passer en force et inscrire à l’ordre du jour la scission de BHV, les francophones seraient obligés d’actionner la procédure dite de la sonnette d’alarme, ce qui aurait pour conséquence que le dossier ne sera donc plus au Parlement. La Loi ne sera pas votée, mais, pour la première fois depuis la création de notre pays en 1830, les députés de la communauté majoritaire imposeraient leur point de vue à la majorité minoritaire. Dès lors, il serait tout à fait imaginable que cette même majorité tente d’imposer sa volonté sur d’autres dossiers tels que celui de la sécurité sociale.


Il est impératif donc de trouver une solution négociée au problème BHV pour que le Gouvernement fédéral puisse se pencher sur les problèmes socio-économiques, pour qu’il puisse se concentrer sur la présidence de l’Union européenne afin d’insuffler un nouveau souffle à la solidarité européenne, pour qu’il puisse apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés quotidiennement par la population belge.

samedi 24 avril 2010

Réélu avec 99 % des voix

Je tiens à remercier l'ensemble des militants socialistes écaussinnois qui m'ont accordé leur confiance pour ce deuxième mandat à la présidence de l'USC d'Ecaussinnes. Cette élection marquait le début d'une nouvelle logique au niveau locale vu que depuis le 1er mars 2010, les sections d'Ecaussinnes et de Marche-lez-Ecaussinnes ont décidé d'unir leurs forces au sein d'une USC unique au niveau de notre commune.

J'aborde ce deuxième mandat avec la volonté de conduire le Parti Socialiste à une participation dans la majorité communale au sortir des élections communales de 2012. Si notre parti a toujours été le premier parti, en terme de sièges, à Ecaussinnes, depuis 1994, nous sommes en effet dans l'opposition.

Le nouveau comité de l'USC sera constitué d'ici peu avec des femmes et des hommes adhérant aux valeurs du PS et prêts à se battre pour défendre nos idées, nos projets et être à l'écoute de nos concitoyens pour pouvoir répondre à leurs attentes dans la perspective d'un nouveau dynamisme communal.

Je vous invite vivement à nous rejoindre, dès ce vendredi 30 avril à 19h30, à la Maison du Peuple d'Ecaussinnes d'Enghien, à l'occasion des 110 ans de la Maison du Peuple, des 125 ans du Parti Socialiste et des commémorations du 1er mai.