dimanche 25 avril 2010

A moins de 25 km d'Ecaussinnes, BHV !

L’actualité politique de ces derniers jours, voire même de ces dernières semaines, derniers mois, se résume à trois lettres. Trois lettres qui font l’impasse sur les problèmes socio-économiques, sur les solutions à trouver pour la crise financière que nous traversons actuellement,… Ces trois lettres, symbole actuel des tensions communautaires de notre pays, ces trois lettres initiales d’un arrondissement politique et judiciaire qui secoue la Belgique et qui risquent de plonger notre pas dans une crise institutionnelle profonde.


Mais derrière BHV, ne se trouve pas uniquement un problème qui semble obscur à de nombreux wallons comme peut-être à de nombreux flamands. Derrière les négociations qui se jouent actuellement, se trouvent les droits et la qualité de vie de plus d’un million de francophones, à Bruxelles et en périphérie bruxelloise. Une scission pure et dire de cet arrondissement électoral et judiciaire signifierait la fin pure et dure des droits de ces derniers et un isolement des francophones de Bruxelles.


Notre pays a besoin, aujourd’hui plus que jamais de stabilité pour s’occuper des problèmes socio-économiques du moment. Sans accord sur BHV, nous nous dirigeons tout droit vers une crise politique majeure, dont personne ne connaît l’issue.


Il est impératif de négocier pour aboutir rapidement, néanmoins sans fixer de date butoir, à un accord sur BHV, afin de mettre cette problématique derrière nous et de régler définitivement un problème qui empoise le monde politique depuis bien trop longtemps.


Au-delà des symboles, ce qui importe, c’est d’améliorer le quotidien des personnes concernées directement par ce problème mais également l’ensemble de la population, victime du manque d’initiatives au niveau socio-économique.


Si les députés néerlandophones devaient tenter de passer en force et inscrire à l’ordre du jour la scission de BHV, les francophones seraient obligés d’actionner la procédure dite de la sonnette d’alarme, ce qui aurait pour conséquence que le dossier ne sera donc plus au Parlement. La Loi ne sera pas votée, mais, pour la première fois depuis la création de notre pays en 1830, les députés de la communauté majoritaire imposeraient leur point de vue à la majorité minoritaire. Dès lors, il serait tout à fait imaginable que cette même majorité tente d’imposer sa volonté sur d’autres dossiers tels que celui de la sécurité sociale.


Il est impératif donc de trouver une solution négociée au problème BHV pour que le Gouvernement fédéral puisse se pencher sur les problèmes socio-économiques, pour qu’il puisse se concentrer sur la présidence de l’Union européenne afin d’insuffler un nouveau souffle à la solidarité européenne, pour qu’il puisse apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés quotidiennement par la population belge.

samedi 24 avril 2010

Réélu avec 99 % des voix

Je tiens à remercier l'ensemble des militants socialistes écaussinnois qui m'ont accordé leur confiance pour ce deuxième mandat à la présidence de l'USC d'Ecaussinnes. Cette élection marquait le début d'une nouvelle logique au niveau locale vu que depuis le 1er mars 2010, les sections d'Ecaussinnes et de Marche-lez-Ecaussinnes ont décidé d'unir leurs forces au sein d'une USC unique au niveau de notre commune.

J'aborde ce deuxième mandat avec la volonté de conduire le Parti Socialiste à une participation dans la majorité communale au sortir des élections communales de 2012. Si notre parti a toujours été le premier parti, en terme de sièges, à Ecaussinnes, depuis 1994, nous sommes en effet dans l'opposition.

Le nouveau comité de l'USC sera constitué d'ici peu avec des femmes et des hommes adhérant aux valeurs du PS et prêts à se battre pour défendre nos idées, nos projets et être à l'écoute de nos concitoyens pour pouvoir répondre à leurs attentes dans la perspective d'un nouveau dynamisme communal.

Je vous invite vivement à nous rejoindre, dès ce vendredi 30 avril à 19h30, à la Maison du Peuple d'Ecaussinnes d'Enghien, à l'occasion des 110 ans de la Maison du Peuple, des 125 ans du Parti Socialiste et des commémorations du 1er mai.