lundi 31 mai 2010

Un pays stable



Le PS est prêt à prendre ses responsabilités pour sortir le pays de la crise. Il veut aboutir à des réformes institutionnelles qui stabilisent le pays et établissent un fédéralisme de prospérité basé sur un double socle :

a. l’Etat fédéral doit garantir des droits et libertés à chacun et assurer la régulation et la solidarité : protection sociale, solidarité entre les personnes, droit du travail, cohésion économique et sociale, concertation sociale ;

b. une autonomie et des responsabilités accrues pour les Régions afin de leur permettre de mieux préparer l’avenir : création d’emplois durables, développement économique, écologie sociale, innovation…

Un pays stable, des emplois durables

vendredi 28 mai 2010

Les propositions phares du Parti Socialiste pour les élections du


A partir de lundi 31 mai, je vous invite chaque jour sur ce blog pour retrouver une série de propositions phares du Parti Socialiste pour les élections législatives fédérales du 13 juin 2010.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 25 mai 2010

Le 13 juin, votez PS

Le 13 juin, nous serons appelés aux urnes afin de voter pour la Chambre des Représentants et le Sénat.

Ces élections, vous ne les vouliez pas, le Parti Socialiste n’en voulait pas non plus !

Pour le Parti Socialiste, la lutte contre la crise économique, le travail pour permettre à tous d’avoir un emploi et la préservation de notre modèle social étaient prioritaires. Les libéraux du Nord du pays en ont décidé autrement.

Le Parti Socialiste était et reste prêt à discuter de réformes institutionnelles qui permettront la stabilité de notre pays et à établir un fédéralisme de prospérité basé sur des Régions aux compétences renforcées.

Il est impératif de sortir de la crise le plus rapidement possible pour que l’on puisse s’atteler aux réels enjeux : l’emploi, les pensions, la santé, la sécurité sociale,…

L’enjeu des élections du 13 juin sera d’établir le rapport de force qui influera sur le pays que nous voulons au service de tous et porteur de solutions sociales.

Le 13 juin, si vous voulez un pays stable et des emplois durables, si ce que vous attendez de nos femmes et hommes politiques est repris plus haut, n’hésitez pas, votez pour les candidats du Parti Socialistes.


samedi 1 mai 2010

Discours du 1er Mai


L’année dernière, à l’issue de mon discours du 1er Mai, certains, parmi vous, m’ont fait observer que j'avais parlé trop longtemps. Cette année, jusque jeudi dernier, mon discours tenait en une page. Je voulais que vous puissiez rapidement profiter du concert de Rock en Stock qui nous attend.

Ce discours, que je voulais synthétique, disait, en substance, combien j’étais heureux de me trouver devant vous, en cet instant, ce qui signifie que vous m’avez réélu à la présidence de l’USC et ce, à la quasi unanimité. Je voulais aussi vous remercier pour votre mobilisation : j'étais le seul candidat, il n'y avait donc pas de réel enjeu mais la présence de tant de personnes, un beau jour de printemps, m'a fait chaud au coeur. Je voulais également vous dire combien j’étais heureux d’être devant vous, comme président d’une USC unique. En effet, vous n’êtes pas sans le savoir, depuis le 1er mars, les sections de Marche-lez-Ecaussinnes et d’Ecaussinnes ont décidé de concentrer leurs forces au sein d’une organisation structurée, l’USC d’Ecaussinnes. Je voulais arrêter mon discours là et puis BHV en a décidé autrement.

Les derniers événements, au sein du Gouvernement fédéral, semblent nous conduire inéluctablement vers des élections anticipées, vraisemblablement le 13 juin. Notre pays est menacé par une tempête institutionnelle et par une grave crise socioéconomique. La fin du Gouvernement Leterme, c'est aussi la fin d'un gouvernement dont faisait partie le Parti Socialiste, qui n’aura plus l’opportunité, dans les prochains jours de piloter les réformes socioéconomiques nécessaires en ces temps de crise. Notre pays est à la merci de la droite nationaliste et de spéculateurs internationaux qui nous menacent du même sort que la Grèce.

Nous devons donc, dès aujourd’hui, nous mobiliser pour les élections législatives. Si le Parti Socialiste a pu remporter les élections régionales de l’année dernière, c’est grâce au soutien des militants, à leur investissement et à leur travail. Sans vous, je n'aurais pas pu recueillir près de 1850 voix pour le Parti. Les nouvelles élections vont se dérouler dans un contexte de crise économique et sociale, de tensions communautaires et peut-être même de xénophobie s'il vient à l'idée d’un parti de droite d'exploiter, en plus, le débat sur le voile. Parce que oui, si le communautaire a amorcé la bombe, les principaux risques pour la population sont une explosion du chômage et une diminution des revenus du travail.

Un gouvernement de gauche est nécessaire en Belgique. Je ne veux faire peur à personne ce soir, car cela devrait être un jour de fête. Mais il faut regarder par-delà nos frontières avec lucidité. Là, où la gauche échoue, comme en France ou en Italie, c’est la droite dure qui s’affirme. L’extrême-droite de la famille Le Pen, ou la droite populiste de Silvio Berlusconi, ou encore les héritiers de Pim Fortuyn aux Pays-Bas. Une grave crise du libéralisme ne garantit pas la victoire de la gauche. Par contre, elle la rend indispensable. Nous allons devoir lutter ensemble pour que cette victoire ait bien lieu.

La stratégie de la droite est celle du chaos. Les libéraux sont les responsables des crises que nous vivons actuellement. La droite joue un double jeu se voulant être des sauveurs belgicains de la nation, mais, parallèlement à cela, qui flingue la négociation avec l'objectif à court terme de séduire les bruxellois ! La droite, chers camarades, joue sur tous les tableaux.

Un dernier mot, à propos d’Ecaussinnes. En 2012, le scrutin sera communal. Les enjeux sont certainement moins dramatiques que ceux qui touchent, aujourd’hui, le fédéral, mais, ils ne doivent cependant pas être sous-estimés. Nous ne gagnerons pas ces élections en tirant à boulets rouges sur la majorité. Nous devrons présenter à nos concitoyens des projets ambitieux et réalistes pour notre commune. Après six années de disputes de bacs à sable, un parti doit siffler la fin de la récré : c'est le Parti Socialiste. Si nous échouons à rendre à la population le goût et le respect de la politique, nous serons condamnés à l’opposition et la porte sera grande ouverte pour le premier populiste venu.

Si la confection d’une liste électorale pour les communales de 2012 n’est pas encore à l’ordre du jour, il est impératif que celles et ceux qui veulent s’investir pour la commune et prendre part à l’aventure électorale commencent le travail dès à présent. Ecaussinnes nous offre cet avantage d’être un village dans lequel il se passe toujours quelque chose et donc, dans lequel, aller à la rencontre des citoyens est chose relativement aisée. En m’accordant votre confiance et en me réélisant à la tête de l’USC, vous me donnez pour mission de conduire le Parti Socialiste et de défendre ses valeurs. Je m’efforcerai de continuer à mériter la confiance que vous m'accordez depuis 3 ans et demi. La campagne électorale qui s'annonce est un combat fédéral mais elle est aussi la première étape d'un combat pour Ecaussinnes.

Depuis 125 ans, le Parti Socialiste est créateur de progrès. Avec vous, il le restera.

Je vous souhaite à toutes et tous une bonne fête du 1er Mai !