lundi 21 juin 2010

Le PS dit non au gaspillage

Le PS dit non au gaspillage financier et à une amputation du patrimoine immobilier de l’action sociale.

Lors de la séance du conseil communal du 21 juin, le PS réclame une utilisation des deniers publics en rupture avec le gaspillage avéré par les choix récents du Collège.

Tout d’abord, le PS a refuse de voter pour un projet d’une énième rénovation d’une salle de l’administration, sise Grand-Place, destinée une nouvelle fois à accueillir le conseil communal. Cette rénovation coûterait en effet pas moins d’un minimum de 1 million d’euros alors qu’une salle a déjà été rénovée et adaptée pour permettre au Conseil de se réunir dans des conditions permettant au public de suivre, de manière optimale les débats. Nous tenons également à noter que, pour la plupart des élus, ils n’ont jamais réclamé un tel privilège. Seuls certains membres du collège, la bourgmestre en tête, semblent dérangés à l’idée de se réunir dans la salle du bâtiment « des touristes » pour des raisons que nous ignorons.

Ensuite, le PS a contesté le bien-fondé de la création d’une « Maison multiservices », concept culturel flou et coûteux, et dont la subsidiation ne paraît pas garantie. Le PS appelle à la définition d’une politique culturelle en fonction d’une étude sur les activités culturelles qui sont organisées sur le territoire des communes voisines et qui pourraient bénéficier aux Ecaussinnois par le biais de partenariats intercommunaux, ainsi qu’une mise en valeur du patrimoine historique d’Ecaussinnes. Mais surtout, le PS dénonce le risque d’une réalisation de ce projet de « Maison multiservices » au détriment des objectifs sociaux en faveur du 3e âge. En effet, cette « maison » s’installerait dans le bâtiment de l’ancien hospice de Ste-Philomène qui appartient actuellement au CPAS empêchant ainsi la réalisation future sur ce site d’une extension des services de l’actuelle maison de repos. De plus, ce bâtiment serait cédé par le CPAS, dont la présidente f.f. est également en charge de la culture, pour 1 € symbolique. Alors que tant de personnes sont demandeuses d’un logement social, d’un centre d’accueil pour personnes âgées, mais qui peuvent néanmoins se débrouiller seules si elles sont à proximité des services offerts par la maison de repos,… la majorité ne trouve rien de mieux que d’utiliser des bâtiments à finalité sociale pour d’autres usages ! Le PS, à l’initiative de son conseiller du CPAS, Philippe DUMORTIER, a déposé un projet allant dans ce sens.

Concrètement, il s’agit de permettre aux personnes âgées menacées d’invalidité de continuer à vivre chez elles tout en bénéficiant d’une assistance ciblée sur leurs besoins grâce à un centre d‘accueil de jour et à un centre de sons de jour. A une époque caractérisée par l’allongement de l’espérance de vie, une telle politique est une urgence et est déjà poursuivie dans des communes telles que Mons ou La Louvière. L’argent que la majorité propose de gaspiller à hauteur de près d’un million d’euros pour la modernisation d’une salle à la Grand-Place pourrait être affecté au projet défendu par les socialistes pour Ste-Philomène.

mardi 15 juin 2010

En route vers 2012 !

Aux élections fédérales du 13 juin 2010, vous êtes presque un(e) sur deux à avoir voté pour le Parti Socialiste à Ecaussinnes. Je vois dans ce résultat une confiance légitime dans la capacité d’Elio DI RUPO à éviter au pays les conséquences économiques et sociales d’une crise institutionnelle grave. Les marchés financiers n’ont pas fait de cadeau à la Grèce : ils n’ont feront aucun à la Belgique. Des temps difficiles nous attendent et nous les surmonteront ensemble.

Pour ma part, à l’échelle de notre village, je m’engage à ne pas laisser la majorité actuelle utiliser l’argent public en dépenses inutiles. Il est impératif d’avoir une utilisation efficace, sociale et économe de cet argent public par les autorités locales. Le Parti Socialiste, malgré sa position dans l’opposition communale jusqu’en 2012 ne renoncera pas à l’action politique et à la défense de projets pour Ecaussinnes. Nous continuerons à porter des projets dont les valeurs fondamentales rencontrent les valeurs du PS : la solidarité, la fraternité, la justice et la liberté.

vendredi 11 juin 2010

Pour une régulation du monde de la finance


1. Renforcer le combat contre la grande fraude fiscale, notamment en généralisant l’échange automatique d’informations et en fixant une liste de paradis fiscaux sur base de critères plus stricts.

2. Introduire au niveau européen une taxe de 0.05% sur les transactions financières pour combattre la spéculation destructrice et rapporter 200 milliards d’euros à l’échelle européenne en vue de financer la relance de l’économie et de l’emploi.

3. Séparer banques d'affaires et banques de dépôts : on ne peut jouer à l'économie casino avec l'argent des épargnants (qui est en plus garanti par l'Etat).

Un pays stable, des emplois durables

jeudi 10 juin 2010

Le PS, votre protection sociale


La Sécurité sociale protège les citoyens contre les coups durs de la vie.

1. Consolider la Sécurité sociale en lui assurant un financement plus juste.

2. Accompagner l’insertion sociale par le travail, notamment en permettant aux jeunes en difficulté d’effectuer des stages de courte durée en entreprise.

3. Relever progressivement le revenu d’intégration sociale et les allocations les plus basses.

4. Réformer le régime actuel des allocations pour personnes en situation de handicap pour mieux les protéger contre la précarité et l’exclusion.

Un pays stable, des emplois durables

mercredi 9 juin 2010

La famille, c’est essentiel


Pour le PS, la famille est primordiale. C’est pourquoi nous voulons préserver son bien-être.

1. Revaloriser les allocations familiales du premier et du deuxième enfant.

2. Etendre le bénéfice des allocations familiales majorées aux familles dont les parents travaillent et perçoivent un bas salaire.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 8 juin 2010

Des soins de santé moins chers et de qualité


La santé n’a pas de prix » dit-on souvent. Et pourtant, pour bon nombre de Belges, la santé a un coût qui est encore trop élevé.

1. Mieux rembourser les lunettes et les appareils auditifs et rendre gratuits les appareils dentaires pour les moins de 18 ans.

2. Développer le programme « Priorité aux malades chroniques » pour permettre à ces malades de bénéficier de soins moins chers.

3. Offrir à chacun, à partir de 40 ans, le droit à une consultation gratuite de prévention et d’évaluation précoce des risques de santé.

Un pays stable, des emplois durables

lundi 7 juin 2010

+ de pouvoir d’achat pour les seniors


Pour le PS, les personnes qui ont travaillé toute leur vie doivent disposer de moyens suffisants pour profiter sereinement de leur retraite.
 
1. Ne pas toucher à l’âge légal de la pension et renforcer les pensions légales en garantissant leur financement pour faire face au défi de l’allongement de la vie.

2. Porter progressivement la pension minimum à 1.150€ nets par mois pour une personne isolée et pour une carrière complète.

3. Garantir la liaison au bien-être des pensions afin que le pouvoir d’achat des pensionnés évolue parallèlement à celui des travailleurs.

Un pays stable, des emplois durables

samedi 5 juin 2010

Bruxelles-Hal-Vilvorde ou Athènes ?

A première vue, BHV résume l’enjeu du 13 juin : les prochaines élections législatives fédérales seraient destinées à clarifier le rapport de forces entre les partis flamands et à inaugurer, sur cette base, un nouveau round de négociations institutionnelles.

Cette définition des termes de la crise actuelle n’est pas fausse, mais elle est trop limitée. Certes, la décision d’Alexandre De Croo de provoquer la fin du gouvernement Leterme II s’explique par un pari, très risqué, sur les chances de l’Open-Vld d’évincer le CD&V dans son statut de parti traditionnel capable de capter une part importante du vote régionaliste flamand. Certes, l’avenir de la Région de Bruxelles-Capitale et la redéfinition des droits des francophones de la périphérie de la capitale sont à l’agenda. Cependant, la Belgique ne souffre pas seulement des soubresauts d’une crise communautaire interne qui a commencé au début du siècle passé alors qu’un capitalisme francophone, mais pas essentiellement wallon, bafouait les droits culturels et la langue de la population néerlandophone. La crise qui menace notre pays comporte en effet une dimension internationale nettement plus grave dont l’étranglement socioéconomique de la Grèce et les émeutes d’Athènes démontrent la gravité. En effet, la Belgique n’est pas seulement caractérisée par un déficit d’unité politique, elle connaît, comme la Grèce et d’autres pays européens, un important déficit budgétaire.

Est-ce grave un déficit budgétaire ? « Oui », hurlent les économistes néolibéraux qui réclament simultanément une diminution des prestations sociales, du nombre de fonctionnaires et de la fiscalité. « Ca dépend », répondent ceux qui veulent bien se souvenir que les sciences économiques ne se résument pas aux options de Reagan, Thatcher et de leurs héritiers Bush, Cameron et Merkel. Pour les particuliers, l’endettement est un incontestable fardeau qui résulte essentiellement aujourd’hui des prix de l’immobilier, de l’énergie et de l’incitation à la surconsommation typique de la société de masse. Pour les communes, c’est un risque lourd pour leur autonomie. Pour les collectivités publiques de la taille d’une Région ou d’un Etat, c’est à la fois l’indicateur de difficultés et un outil, ou, en d’autres termes, la maladie et le remède. La dette publique résulte en effet d’un décalage entre le montant des recettes -que le pouvoir politique peut faire varier plus facilement qu’un travailleur son salaire- et celui de dépenses dont les citoyens sont normalement les destinataires finaux. En d’autres termes, bien administrée, la dette publique d’une collectivité de la taille d’une Région ou d’un Etat -je ne parle donc pas d’une commune comme Ecaussines- est l’instrument d’une politique d’investissement dans l’avenir. Elle ne devient inquiétante que lorsqu’elle dépasse le montant de la richesse nationale ou que lorsqu’elle sert essentiellement à payer les intérêts d’un capital que les pouvoirs publiques ne parviennent plus à rembourser.

Le déficit budgétaire belge est-il grave à l’aune de ces critères ? La réponse devrait être négative car les finances publiques ont été redressées de façon remarquable avant que n’éclate la crise boursière mondiale. Alors qu’elle atteint encore 130% du PIB dans les années 1990, elle passe en-dessous de la barre symbolique des 100% au début des années 2000, à la satisfaction des partenaires de l’Union Européenne. Entamé par les gouvernements Dehaene, l’assainissement des finances publiques ne donne pas lieu à un bain de sang social grâce à la présence des socialistes au gouvernement fédéral.

En outre, la dégradation récente des comptes nationaux est quasi exclusivement imputable au coût du sauvetage des épargnants avec l’argent desquels les multinationales bancaires avaient joué. Bref, objectivement, la soi-disant crise des finances publiques n’est pas le résultat d’un déficit de gouvernance en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles, mais des errements du capitalisme financier des rentiers.

Et pourtant… la Grèce vient de nous offrir l’exemple de ce qu’il peut advenir d’un petit Etat endetté et que sa faiblesse livre en pâture aux marchés internationaux. Qu’une partie de la faiblesse politique de la Grèce face au marché provienne de manipulations comptables dont ses gouvernements se sont rendus coupables importe peu. Fondamentalement, la crise grecque tire son origine à la fois d’un déficit budgétaire creusé par ses gouvernements de droite et d’un déficit de crédibilité internationale. La Belgique pourrait bientôt partager cette double caractéristique si elle ne devait plus être gouvernable le 14 juin au matin. A la lecture des interventions dans la presse des responsables politiques et économiques flamands, il paraît douteux que l’intention des nationalistes flamands soit de provoquer l’éclatement pur et simple du pays. Par contre, la taille des enjeux mis sur la table -qu’il s’agisse de la réforme de BHV ou de la Sécurité sociale- prouve que la négociation en vue de la formation d’un gouvernement sera ardue. Fondamentalement, l’enjeu de cette négociation est l’avenir de la répartition entre la Flandre et la Wallonie des ressources nationales : ni plus, ni moins.

Cette négociation sera difficile mais elle doit être rapide. Dans un tel contexte, seul un front francophone piloté par un parti de gauche responsable permettra d’aboutir.

La constitution d’un tel front n’est pas encore garantie: certains acteurs francophones, notamment à Bruxelles, restent tentés par la démagogie populiste et certains ennemis du PS croient encore à l’efficacité électorale de la calomnie. Or, la Belgique ne peut se payer le luxe d’une nouvelle interminable négociation gouvernementale comme aux dernières élections législatives. Si ce scénario se répète, le ridicule nous tuera cette fois car les spéculateurs, déjà occupés à jouer avec l’euro, profiteront du vide du pouvoir et s’amuseront à nos frais avec les titres de la dette belge.

Le 13 juin, nous devons voter pour un parti qui, après avoir relancé l’économie wallonne, peut réformer et sauver la Belgique. Ce parti, c’est le PS !

vendredi 4 juin 2010

En toute sécurité


Les autorités publiques doivent garantir la sécurité et la qualité de vie dans les espaces publics.

1. Renforcer la présence des policiers locaux dans les rues en les déchargeant des tâches administratives.

2. Lutter contre le sentiment d’impunité en favorisant le recours à des peines alternatives à la détention (travail d’intérêt général, peine de formation…) afin que la personne condamnée se voie infliger une sanction effective.

3. Créer un système d’indemnisation plus rapide, sous forme d’avance, pour les victimes d’actes de violence ou de catastrophes.

4. Apporter une réponse rapide et proportionnée aux problèmes de délinquance des mineurs par un accompagnement éducatif intensif, des travaux d’intérêt général, pour les faits les plus graves, un enfermement.

5. Moderniser le matériel et les infrastructures des services de secours et améliorer le statut des pompiers, tant professionnels que volontaires.

Un pays stable, des emplois durables

jeudi 3 juin 2010

Oui à l’écologie sociale et à la mobilité solidaire


Pour le PS, l’écologie et la mobilité durable doivent être accessibles à tous les citoyens sans distinction. C’est l’écologie sociale voulue par les socialistes.

1. Encadrer les prix de l’énergie pour qu’ils n’augmentent pas plus que chez nos voisins et renforcer les aides « énergie » quel que soit le combustible utilisé (tarifs sociaux, fonds mazout, …)

2. Diminuer les tarifs « Go Pass » pour les jeunes.

3. Améliorer la ponctualité et la sécurité des trains, notamment en accélérant l’équipement des trains en systèmes de sécurité et en renforçant le personnel dans les trains.

4. Indiquer sur les étiquettes l’empreinte écologique des produits, leur durée de vie et leur caractère réparable pour permettre au consommateur de faire ses achats en toute connaissance de cause.

Un pays stable, des emplois durables

mercredi 2 juin 2010

La vie moins chère


L’augmentation du coût de la vie est une réalité qui touche durement les familles. Le PS veut développer un modèle de société éco-solidaire qui renforce le pouvoir d’achat et qui garantisse à chacun le droit de vivre dignement.

1. Contrôler le prix de 200 biens et services considérés comme de première nécessité.

2. Garantir la transparence des offres pour les abonnements de téléphone, gsm et Internet, notamment grâce à un simulateur de tarifs.

3. Favoriser l’accès à la propriété en renforçant la déductibilité fiscale pour habitation unique en fonction des revenus.

4. Maitriser les loyers excessifs en favorisant, grâce à des incitants fiscaux pour les propriétaires, la fixation de loyers sur base d’une grille de référence par sous-région.

Un pays stable, des emplois durables

mardi 1 juin 2010

L'emploi, notre priorité absolue


La crise économique frappe durement les familles et les travailleurs. Pour le PS, la première des priorités est de soutenir l’emploi, de valoriser le travail et de favoriser la création d’activités économiques. Le PS veut également soutenir les indépendants, les créateurs d’emplois, surtout au moment où ils se lancent.

1. Relever progressivement le revenu minimum non imposable en ciblant d'abord les bas et moyens revenus (il est aujourd'hui de 6.400€. En fonction des disponibilités budgétaires, on pourrait l'amener à 6.800€, soit un gain fiscal de 100€ pour les ménages concernés).

2. Réaffecter le budget des intérêts notionnels à des politiques d’augmentation des salaires et de création d’emplois.

3. Développer la création d’emplois durables dans le secteur de l’aide aux personnes et des filières vertes.

4. Retirer les aides à l’emploi et les avantages fiscaux aux entreprises qui licencient massivement tout en faisant des bénéfices.

5. Soutenir les petits indépendants qui se lancent en remplaçant les cotisations sociales forfaitaires de la première année par des cotisations attractives proportionnelles au chiffre d’affaires.

6. Mieux accompagner les demandeurs d’emploi pour retrouver un travail en mettant en place un suivi individualisé dès leur inscription à l’ONEm.

Un pays stable, des emplois durables