lundi 28 mars 2011

Politique de service pour les jeunes et leurs parents

Au conseil communal du mois janvier, le PS a critiqué l’incapacité de la majorité à s’entendre sur un budget. Une absence de budget signifie une absence de projet. Dans l’opposition, mais constructif, le PS continue, en 2011, à mettre sur la table les propositions politiques dont la gestion du village a besoin.

Au conseil communal du mois de mars, le PS a plaidé pour la mise en œuvre d’une politique communale de la jeunesse basée sur trois piliers :

1) Ouverture en 2011 de la crèche annoncée à Marche-lez-Ecaussinnes depuis de nombreuses années et la mise à l’étude d’un deuxième espace d’accueil de la petite enfance, accessible aux enfants des autres quartiers. A ce jour, nous déplorons l’absence totale de développement de ce projet.

Le dossier de la crèche, attendue par les habitants de Marche-lez-Ecaussinnes, est un reflet de la gestion de la majorité. Il est en outre insuffisant pour répondre aux besoins d’une population sans cesse croissante et composée de jeunes couples. Le PS rappelle qu’un terrain situé à la rue Bel Air a été acquis dans ce but.

2) Création d’une école de devoirs. Les communes ont un rôle à jouer dans la lutte contre l’échec scolaire. Une école des devoirs est un service public local accessible aux enfants inscrits dans tous les réseaux. Elle garantit la qualité pédagogique de l’encadrement des enfants après la fin des cours. Une commune de la même taille qu’Ecaussinnes, Silly en a créé une. Pourquoi pas Ecaussinnes ?

3) Création d’un centre culturel. La vie des jeunes ne s’arrête pas à la fin des cours et Internet ne doit pas être le seul lieu de socialisation. Dans ce domaine, le travail accompli par la Maison des Jeunes à Ecaussinnes doit être salué, mais aussi amplifié. Dès lors, le PS propose la création d’un centre culturel à destination des jeunes… de 0 à 99 ans.

Ces trois objectifs peuvent être réalisés avec le soutien financier de la Région Wallonne et de la Communauté française. Ils ne devraient coûter à la commune qu’un peu d’imagination…

mardi 1 mars 2011

Le PS pour une sortie de crise et la reprise des travaux

L’état invraisemblable de la voirie du village est bien connu. Ce qui l’est un peu moins, c’est que certains travaux publics sont gérés avec légèreté par la majorité communale... raison pour laquelle de nombreux chantiers sont à l’arrêt. En effet, plusieurs entrepreneurs attendent d’être payés... la difficulté étant que des travaux supplémentaires réalisés n’ont pas été commandés dans le respect des normes et des procédures réglementaires. Résultat : la receveuse communale, chargée de vérifier la légalité des dépenses, ne paie pas les factures tant que le conseil communal n’a pas marqué son accord sur les avenants et tant qu’un budget n’est pas adopté.

Le PS estime qu’elle a parfaitement raison... mais qu’une solution devait être trouvée pour que le chaos installé au niveau de la circulaire soit rapidement de l’histoire ancienne... et éviter de finir par devoir payer des intérêts de retard aussi exorbitants qu’évitables aux entrepreneurs.

Afin de tenter de régulariser a posteriori la situation, le Collège a présenté, au mois de décembre, une proposition visant à approuver les modifications du contrat de base par le Conseil communal. Ce fut un échec, car beaucoup de conseillers refusèrent de valider cette solution, faute d’explications convaincantes sur l’absence de contrôle des dépenses et de suivi des travaux.

Lundi 28 février 2011, après une heure de débats, il a été constaté qu’il serait impossible de déterminer, en l’état, les responsabilités des uns et des autres tant que les Bourgmestre et Échevins continueraient à se rejeter mutuellement la faute.

L’opposition, emmenée par le Parti Socialiste, a demandé une suspension de séance et a soumis une solution constructive au conseil communal

Le PS a proposé d’approuver le vote des dépenses supplémentaires à trois conditions :
  1. une enquête administrative doit être menée afin de déterminer les responsabilités et la matérialité de la créance détenue par les entrepreneurs commandités par le Collège ;
  2. un dispositif de suivi de l’exécution des marchés publics de travaux devra être mis en place afin d’éviter la reproduction de la situation actuelle ;
  3. la délibération du Conseil communal qui validerait éventuellement la dépense devra préciser que le conseil a été mis devant le fait accompli par le Collège communal et que ce vote exceptionnel est pris dans l’intérêt général des Ecaussinnois pour permettre l’achèvement des travaux et éviter le coût additionnel des procédures judiciaires.